300 000 masques à vendre tout de suite à prix coûtant

C’était dans Ouest France en ligne, tout à l’heure vers 19 heures : un article annonçant la vente de 300 000 masques. J’ai posté un message sur le site « Osons Pénestin ». A voir s’ils donnent suite (j’avais mis un message hier matin à propos du service urbanisme, mais je suis encore en attente de la réponse, car elles sont envoyées par mail et ne sont pas visibles sur le site, pas plus que les questions). Sur le site de la mairie, guère de possibilité de mettre un message. J’espère bien sûr que cette vente n’est pas une entourloupe, mais quand même, Ouest France demeure une référence : ils ont dû vérifier l’information.

D’ailleurs, c’est peut-être déjà trop tard… En tous cas, s’ils veulent récompenser mon civisme, je propose à la mairie, actuelle ou future, de me faire cadeau de quelques bouteilles de rhum acheminées d’un département limitrophe.

Coronavirus. Il se retrouve avec 300 000 masques sur les bras

Un groupement d’achats d’entreprises bretonnes a passé commande auprès d’un fournisseur chinois, qui a imposé un volume supérieur aux besoins des partenaires du groupement. 300 000 masques cherchent preneurs. Avis aux amateurs.

Un groupement d’achats d’entreprises de la métallurgie bretonne se retrouve avec environ 300 000 masques sur les bras.
Un groupement d’achats d’entreprises de la métallurgie bretonne se retrouve avec environ 300 000 masques sur les bras. | PHOTO D’ILLUSTRATION/ OUEST-FRANCE

Ouest-France Laurent LE GOFF. Modifié le 21/04/2020 à 19h12 Publié le 21/04/2020 à 18h47

Avec la crise sanitaire et la reprise d’activité qui se prépare, c’est la course aux masques et aux gants. Et pour augmenter leurs chances de s’approvisionner, à un prix raisonnable, des industriels ont demandé à leur groupement d’achats de passer commande en leur nom auprès de fournisseurs capables de répondre rapidement à leurs besoins.

« Je travaille pour une cinquantaine d’entreprises de la métallurgie, dont des fabricants de machines agricoles en Bretagne, qui font appel à moi pour se fournir notamment en acier à travers le monde, au meilleur coût », explique Sébastien Desbois, du groupement d’achats ASRC (Achats, spécialiste en réduction de coûts) basé à Viroflay dans les Yvelines.

« Usine certifiée médicale »

Mais avec la crise sanitaire, les besoins ont changé. « Les membres du groupement m’ont passé commande pour un volume total d’environ 200 000 masques. » L’acheteur a fait appel à une mandataire en Chine avec qui il a l’habitude de travailler. « Elle a trouvé une usine à Anshan, à 700 km de Pékin, que nous avons auditée et qui correspond à tous les critères requis : usine certifiée médicale, habilitée à exporter et reconnue par les douanes françaises, produits marqués CE et répondant aux normes européennes. »

Sauf que la commande était trop faible, aux yeux du fournisseur chinois. « L’usine nous a imposé un volume minimal de 500 000 masques chirurgicaux, bien supérieur aux besoins de nos clients. » En clair, Sébastien Desbois se retrouve avec environ 300 000 masques sur les bras. « L’idée n’est pas de se faire de l’argent, nous prélevons une somme qui couvre nos frais et le temps passé pour démarcher un fournisseur », précise-t-il. Des masques qui devraient facilement trouver preneurs, par les temps qui courent ! Les membres du groupement d’achat devraient être livrés autour du 1er mai.

Contact : Groupement d’achats ASRC, sebastien.desbois@asrc-europe.com ; tél. 06 71 25 03 18.

6 commentaires sur “300 000 masques à vendre tout de suite à prix coûtant”

  1. En attendant le 11 mai (si fin du confinement pour Penestin) si on faisait son propre masque ? il y a plein d’exemples sur internet
    Cela nous occupera et protégera un minimum et ce sera plus gai
    Allez à vos aiguilles

    1. J’ai laissé un commentaire et bizarre bizarre il à disparu. J’attends la suite ,y aurait-il de la censure? Pas vous Mr Gérard.

      1. Effectivement, votre commentaire contenait une attaque personnelle et je l’ai refusé. Je vous ai écrit à l’adresse mail que vous aviez indiquée pour vous en informer.

        1. Vous avez vu un nom précis, est ce que j’ai été injurieux ?désolé pour vous ,vous avez perdu un lecteur, peu être un de plus .

          1. Une attaque transparente avec des mots certes pas grossiers à proprement parler : pas injurieux, mais insultants. Je veille à la bonne tenue de ce blog, sinon, j’irais faire autre chose…

  2. Réponse reçue de M. Puisay à 0 h 29 :

    « Gérard,
    Comme je l’ai précisé sur ce blog, jusqu’à nouvel ordre je ne suis pas en position de prendre des décisions puisque je ne suis pas encore Maire de Pénestin. Je n’ai donc aucun accès au budget de la commune et seul Mr BAUDRAIS à ce pouvoir de décision. Bien évidemment mon rôle sera de faire remonter l’information en Mairie afin qu’elle puisse être vérifiée et si cela s’avère être une piste sérieuse et que MR BAUDRAIS estime qu’il y a une nécessité, aujourd’hui lui seul est en capacité de prendre cette décision.
    Cordialement
    Pascal PUISAY
    OSONS PENESTIN »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *