Pourquoi avons-nous déposé une plainte contre X pour diffamation publique ?
La chronologie horodatée des articles de presse permet de comprendre comment l’exposé des faits incrimine des « opposants » ou une « minorité » pour avoir contribué ou poussé M. Puisay à une tentative de suicide.
Les journaux ont repris des déclarations dont certaines fausses, comme celles de M. Bauchet dans le Télégramme. Ce faisant, ils ont empêché une lecture plus objective des faits.
Ce que nous en pensons
La lecture des articles ci-dessous expose clairement le revirement spectaculaire de l’écho de la Presqu’île et de M. Criaud, Président de la Communauté d’agglomération après la parution de Ouest France. Mais le mal est fait. Les « opposants » ou la « minorité » sont clairement identifiés par les médias (radios et autres journaux) qui tentent de nous joindre après cette première parution à 10 h 49. Nos proches et amis sont bouleversés et inquiets. L’article, édité sur internet pendant plus de 10 heures, est à la portée de milliers de lecteurs.
Aujourd’hui encore, deux semaines après la parution de ces articles, nous sommes accusés d’avoir « harcelé, violenté, malmené », « diffamé » : « Un homme catholique ne mérite pas ça », ajoute Mme Puisay. Ces accusations particulièrement graves sont concomitantes à une prise de position irresponsable de la part d’un élu comme M. Criaud. Les propos de Mme Puisay, qui pourraient s’apparenter à de la colère, sont mensongers et clairement orientés vers nous afin de minimiser la gravité de la plainte déposée contre son mari pour agression sexuelle et harcèlements.
En criant haro sur des élus de l’opposition également « au service de la nation », c’est-à-dire en s’élevant avec indignation contre eux, en attirant la haine et la colère contre nous, ils nient l’importance et la nécessité d’une opposition au sein d’une démocratie. C’est proprement indigne.
Chronologie des articles :
- Le 25 avril à 10h 49, le journal « l’écho de la presqu’île » (extraits):
Le maire d’une petite commune du Morbihan hospitalisé après une tentative de suicide. « Il a craqué après des mois à être diffamé” selon son épouse qui souhaite organiser une marche « pour une société apaisée (…) « une marche collective et citoyenne pour tous ceux qui sont au service de la nation (…) pour dire stop à ce climat de violence et de haine auquel trop d’élus sont confrontés ». Nicolas Criaud, le président de Cap Atlantique, communauté d’agglomération de la Presqu’île de Guérande – La Baule, dont fait partie Pénestin, a apporté son soutien et adressé à chacun des maires des 15 communes, un mail les invitant à participer à cette action. Mme Puisay a contacté les députés de Loire-Atlantique et du Morbihan.
- Le 25 avril à 16h05, le journal Ouest France (extraits):
Le maire de Pénestin, Pascal Puisay, a tenté de mettre fin à ses jours dans un contexte de tensions avec son opposition et alors qu’une plainte pour agression sexuelle le vise.
L’épouse du maire déclare : « Il ne pouvait plus supporter le harcèlement et la diffamation. La veille des faits, il a été jusqu’à se faire agresser verbalement à la sortie de l’église, alors qu’il a toujours été dans la discussion et la négociation » « Dans les conseils municipaux, il faut une opposition, à condition qu’elle soit constructive. Ce qui n’est pas le cas à Pénestin. » Dans sa ligne de mire : la minorité.
Ouest France rajoute : « Selon nos informations, Pascal Puisay est, en effet, visé par une plainte pour agression sexuelle. La victime et deux adjoints auraient déjà été entendus… »
- Le 25 avril à 20h 01 le Télégramme (extraits) :
Le maire de Pénestin a été hospitalisé après une tentative de suicide. Son épouse souhaite organiser une marche blanche pour une société plus apaisée, dans un contexte local sous tension.
Selon nos informations, c’est à l’issue d’une réunion de la majorité tenue le même jour que le maire de Pénestin aurait décidé de passer à l’acte. « Il a appris lors de cette réunion qu’une plainte pour agression sexuelle avait été déposée par une élue du conseil municipal »
L’épouse du maire fait état d’un climat délétère, dont est victime son mari : « Il est harcelé, violenté, malmené » « Un homme catholique ne mérite pas ça ». Elle souhaite organiser une marche blanche au début du mois de mai.
- Le 25 avril à 20h 40 « l’écho de la presqu’île » change son article (extraits):
Le maire de Pénestin a tenté de mettre fin à ses jours. “Il a craqué après des mois à être diffamé” selon son épouse. Mais on a aussi appris qu’il était visé par une plainte.
En fin de journée, l’entourage de M.Criaud, président de Cap Atlantique, communauté d’agglomération de la Presqu’île de Guérande – La Baule dont fait partie Pénestin, qui avait apporté son soutien à Pascal Puisay, a fait savoir que la marche était annulée.
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Vu de loin, cette situation prête à sourire, mais je n’aimerai pas habiter votre village ! Le président Cap Atlantique fait savoir que la marche est annulée… il aurait pu se renseigner avant de la soutenir ! Pour le bien collectif, le maire devrait tout simplement démissionner. Il serait plus tranquille pour affronter les accusations portées contre lui, incompatibles pour mener à bien sa fonction de maire de manière sereine. C’est fou de rester dans cette posture et de se faire du mal.
Comment l’épouse du maire peut-elle déclarer : « ….alors qu’il a toujours été dans la discussion et la négociation … ». Elle n’a sans doute pas assistée aux conseils municipaux où le dialogue, la discussion, la négociation ne sont qu’une utopie de la majorité.
Quand le maire déclare en conseil municipal à Dominique Boccarossa « monsieur Boccassora votre temps de parole est écoulé » cela résume bien le niveau de dialogue atteint par ce qu’il reste du groupe majoritaire.
Cela changera t’il ?…. Un jour peut-être. C’est certainement ce que souhaitent beaucoup de Pénestinois, lassés par cette gouvernance à sens unique .