Ce soir vers 19 heures au Poudrantais, déjà deux bateaux se sont détachés de leurs amarres. Et la marée monte encore. Ce n’est pas courant pour un mois de juin.
A 21 h 30, ils sont 7 ! Mais un seul est visible.
Hommage aux trois sauveteurs des Sables d’Olonne.
Miguel !
Michel, c’est pourtant un nom aimable ! Autrefois, on ne donnait que des noms féminins à ces tempêtes. Heureusement, les ligues féministes ont mis fin à ces usages, comme si les colères du temps n’étaient que l’apanage des femmes.
Aujourd’hui, je suis rentré de Bordeaux, après un détour par le Tarn, où je devais me rendre pour une invitation à l’inauguration de la restauration d’une église.
Quel vent sur l’autoroute ! Quelle pluie ! Quelles rafales ! La voiture était secouée par le vent. Les camions soulevaient des vagues de pluie et les essuie-glaces étaient quelquefois insuffisants.
Malgré la rage de Miguel, je suis bien arrivé à Pénestin.