Pascal Puisay serait-il atteint par la maladie de la pierre ?
- vente du presbytère,
- élévation d’un mur en matériau synthétique au cimetière de la rue du Noëllo,
- construction du nouveau centre nautique (certes initié par l’équipe précédente),
- édification d’une « niche » à Poudrantais,
- projet heureusement abandonné de démolition de l’ancienne Mairie,
- maison médicale,
- intention d’acquérir en vue de le démolir le bâtiment de la « Coop maritime »,
- et clou de cette fièvre immobilière, couverture du marché place de l’église !
- …
Ces projets ressortent-ils du travail des commissions de citoyens, annoncées lors de sa campagne électorale ?
Quelle cohérence peut-on trouver entre la justification de la vente du presbytère, par un besoin de ressources financières et un investissement immobilier (le dernier point cité, dont la municipalité n’a pas jugé bon d’expliciter la nécessité).
Concernant le projet de couverture du marché par des sheds (selon l’esquisse aperçue) est une incongruité. Une couverture en sheds est une toiture en dents de scie d’atelier industriel. Cette incongruité est d’abord de nature,
- temporelle, ce type de couverture étant typique du 19ème siècle et a été depuis abandonnée sauf en clin d’œil à un passé revisité,
- culturelle, ce type d’architecture est étrangère à Pénestin. Les bâtiments couverts en sheds étaient strictement localisés en milieu urbain, là où la ressource de main d’œuvre était concentrée,
- sitologique, l’intégration à l’environnement urbain de l’édifice envisagé ne semble pas avoir été pris en compte et son volume va ruiner la perspective sur l’église… et pourquoi ne pas mettre une éolienne sur Belair ?,
- architectural, ce projet justifierait un concours de Maitrise d’œuvre ce qui éviterait l’écueil ci-dessus. Comme entre parenthèse, la vente du presbytère aurait justifié un appel à projets, qui aurait permis d’optimiser le prix de vente du bien tout en contrôlant son devenir dans l’intérêt général,
- économique ; le marché existe depuis des lustres sans que le besoin de création d’un halle se manifeste. Pourquoi faire supporter aux contribuables de la commune, le poids d’un investissement dont les premiers bénéficiaires seraient une infime minorité des camelots ?
Un pays Celte comme le nôtre, le Pays de Galles, va être le premier a instituer le délit de mensonge en politique. Est-ce que la France en suivra l’exemple ? Pour justifier le terme de « niche » de l’édicule réalisé à Poudrantais, il suffit de considérer ses dimensions. « Osons Pénestin » site de la majorité municipale, a le front de se glorifier d’avoir rebâti le puits à l’identique. C’est un mensonge éhonté. La comparaison des photos de l’ancien et la réalisation en apporte la preuve. Le puits originel, couplé au lavoir, était en pierre, couverture comprise, le nouveau est en parpaings doublé de pierre, pourvu d’une charpente en bois, recouvert d’ardoise. A noter que le maître d’ouvrage a veillé à faire condamner son ouverture par des fers à béton afin de prévenir tout risque de chute dans un trou qui n’existe pas !
C’est vrai que le nouveau puits de Poudrantais est une aberration sur ce site de la nouvelle école de voile. Je regrette énormément l’erreur (volontaire ou involontaire) de détruire l’ancien sans récupérer les pierres pour le reconstruire au même endroit. Mais ce n’est pas la première fois que l’on fait disparaitre un puits ! Je me souviens très bien du puits qui était au centre de Penestin face à la Boucherie ROUSSEL , devant la maison de Mme TENDRON pas loin de sa charcuterie, etc.
Disparition expliquée par la création d’une place de parking.
C’est vrai que d’un point de vu architecture, le projet de marché couvert, est saugrenu, avec l’utilisation de vocabulaires disparates et contradictoires.
La toiture en shed (traduction anglaise de « hangar ») est une solution tout à fait intéressante pour apporter de la lumière tout en limitant la chaleur et est actuellement très en vogue pour installer des panneaux photovoltaïques. Avec ce type de toiture on s’attend à voir des ouvertures avec des linteaux droits.
Les arcades en anse de panier peuvent être élégantes par leur légèreté. Mais on attend un alignement de l’axe des arcs et des faîtage de toiture. Avec ces sheds, c’est une contradiction dans le langage architecturale et la façade coté pignon devient ainsi bancale et grotesque.
Enfin les façades qui se veulent légères, n’arrivent pas à cacher la lourdeur des poutres sous les chéneaux.
Ce projet est loin de l’harmonie du pavillon BALTARD ou des halles du FAOUET
Comme administrateur de ce blog, j’ai été tenté de demander des corrections, quoique souvent légères, pour chacun des trois commentaires qui précèdent. J’y ai renoncé afin de préserver au maximum l’un des rares espaces de discussion libre de la commune.
Je publierai prochainement un article destiné à préciser les critères en fonction desquels j’ai refusé, ces derniers temps, certains commentaires.
J’évoquerai par la même occasion les entraves qui sont mises à la liberté d’expression en présentant et en analysant les arguments utilisés contre moi par l’avocat du maire / de la mairie (on ne sait plus très bien) lors d’une nouvelle plainte en diffamation visant mon article du 2 avril 2024.
Je profite ici pour indiquer que les trois derniers articles précédant celui-ci et concernant l’avis défavorable rendu sur le projet de PLU de la commune ont été lus respectivement 800, 750 et 900 fois à ce jour.
Ça classe de faire référence à Disney ou la Corée du Nord mais à quoi à bon cette propension mondialiste ?
Restons simplement citoyens « français « , de nationalité Bretonne comme le susurre Paul Molac. Nous ne nous réduisons pas a l’image du « plouc ranci » qu’on de nous les bobos Franciliens ! « Comme nos cousins irlandais « Sinn Fein » , soyons simplement ce que nos natures nous inspirent; Nous-mêmes !
L’ancien puits, restauré en 2003, ne se trouvait pas dans l’emprise au sol du nouveau club nautique. Le 10 décembre 2021 le bâtiment est agrandi mais le puits est toujours présent. Toutefois, sur cette dernière mouture du projet, l’architecte pose la question en écrivant sur le plan : « puits à conserver ? ». Ce même projet est soumis trois mois plus tard le 21 mars aux membres de la commission d’urbanisme présidée par le maire qui accorde un avis favorable. Durant cette commission la réponse à la question « faut-il conserver le puits ? » n’est pas posée ni évoquée.
Sa destruction pendant les travaux est à la fois une négligence et une ignorance de la part des élus et du maire en particulier. Enfin, il ne s’agit pas d’une reconstruction ni même d’une reconstitution à l’identique mais d’un simulacre.
Ce nouveau « décor » en forme de puits implanté près du Club Nautique de Poudrantais est sensé rappeler l’existence de celui érigé au 19 siècle à l’endroit même d’une résurgence d’eau douce autrefois utilisée par des lavandières. C’est pour répondre aux critiques des Pénestinois qui ont jugé la destruction de l’ancien puits inutile et dommageable pour le patrimoine communal que M. Puisay, le maire de Pénestin, a versé dans ce pastiche en juxtaposant patrimoine historique et construction récente imitant l’ancien.
La « disneylandisation » de la culture fait des ravages un peu partout en France et ce choix « culturel » du maire de Pénestin soulève la question de savoir si des procédés de copie, de dissimulation ou de faux sont synonymes de mensonges. Quelques exemples entérinent cette hypothèse. La douzième planche de la bande dessinée « Tintin au pays Soviets », est une métaphore visuelle de ce « glissement du faux vers le mensonge » lorsque le reporter belge s’aperçoit que les usines marchant à plein rendement que l’on montre aux communistes anglais venus visiter l’URSS ne sont que des décors.
Ce « nouveau puits » de Poudrantais pourrait aussi s’apparenter au faux village de la Corée du Nord (Kijong-Dong) situé à proximité de la frontière dont les fenêtres des appartements donnent sur des pièces aux murs nus. Et pour compléter l’artifice, les lumières s’allument et s’éteignent chaque jour synchronisées sur les mêmes horaires. Dans ce cas précis, le simulacre est un outil de propagande. L’esprit du faux dans « construire pour tromper », serait donc par essence de même nature que le mensonge et la manipulation. Le maire de Pénestin, M. Puisay, très à l’aise dans l’apparence, le simulacre ou le mensonge, (voir tous les PCVM depuis 2020) est donc cohérent avec lui-même.
Dominique Boccarossa pour l’association “Sauvegarde du Patrimoine de Pénestin”