9 commentaires sur “La soirée des Municipales en photos”
BERNARD GARREAU says:
pour la première fois de ma vie je n’ai pas été voter car j’ai considéré que le président n’était pas sérieux de maintenir ce premier tour. si tout le monde avait fait la même chose on en serait pas là car 52% avec une abstention de 30%…il n’empêche que comme à dit l’ancien la démocratie a parlé.Dommage que Dominique ne soit pas parti plus tôt !je suis cependant contant de la troisième position de mes anciens colistiers….c’est mérité!!!et ça me conforte dans la décision que j’ai prise en démissionnant au mois d’octobre .les électeurs n’ont pas oublié .bravo.maintenant je n’ai plus qu’à me confiner en attendant des jours meilleurs
C’est un peu tard que je rajoute mon grain de sel à ces échanges.
J’intitule mon propos: “Une journée particulière”. Sans référence à Ettore Scola bien que dans ce film c’était un virus diabolique qui envahissait l’Italie.
Je suis allé voter dimanche matin, j’ai vu le dispositif mis en place, mais aussi le comportement des personnes. Effectivement comme tu le dis Gérard, ce fut assez varié. Des serrages de mains, des saluts de la tête, je n’ai pas vu d’embrassade mais des esquisses d’embrassade, l’habitude sûrement. J’ai vu aussi des “coude à coude”. Ça m’a beaucoup surpris car il est bien dit qu’un des gestes barrière est d’éternuer dans son coude, ce qui le fait devenir un repaire de virus.
Comme je devais être scrutateur le soir, j’ai interpellé Gérard Le Maulf qui passait pour lui demander quelles précautions étaient prises au dépouillement. Il m’a rassuré en me disant qu’un périmètre était défini pour éloigner les curieux.
A peine rentré chez moi, je reçois des coups de fil de mes enfants s’inquiétant de me savoir scrutateur. Je tente de les rassurer, en vain. “Tu vas avoir 78 ans tu fais partie de la population critique” me disent-t-ils. L’échange d’arguments continue jusqu’à l’argument massue : nous les jeunes, nous ne pouvons pas aller au travail, nos enfants ne vont plus à l’école, tout çà c’est pour vous protéger et vous les vieux vous êtes inconscients.
Convaincu, je téléphone pour me faire remplacer, ce qui se fait sans difficulté.
Quand je lis le compte-rendu de Gérard, je me dis que j’ai pris la bonne décision sur les 150 personnes, il y avait peut-être un porteur de virus.
Effectivement, il y a eu de la légèreté à accepter autant de personnes au dépouillement. Tant qu’un nouveau maire n’est pas élu par le conseil municipal, et dans l’absolu, ça peut être n’importe lequel des 19 élus, pas forcément la tête de liste victorieuse , c’est l’ancien qui a les pouvoirs de police.
Dans l’idéal, il aurait du consulter les 3 têtes de liste pour décider de la conduite à tenir et limiter le public aux candidats des 3 listes ce qui fait quand même 57 personnes plus le personnel administratif.
Nos édiles anciens et futurs n’ont pas donné le bon exemple. Comme je suis d’un naturel tolérant, je met ces mauvaises décisions sur l’excitation du moment et l’étrangeté de cette journée particulière.
Bien qu’étant Macroniste ce vote n’aurait jamais du avoir lieu , quelle mouche a piqué notre président ? Je suis fautif moi aussi car je n’aurais jamais du y aller ni hier matin ni hier soir.
Leur mandat expirant légalement au 31 mars – à condition que le second tour ne soit pas supprimé et rendant caduque le premier suivant le code électoral en vigueur -, c’est le Maire en place (et son Conseil municipal) qui est garant des bonnes règles et doit les faire respecter. Visiblement M. Baudrais et ses adjoints-candidats ont failli. Mais il y a eu pire si je puis dire : à Vannes, à l’issue des résultats d’une élection faussée par une abstention record qui a vu la réélection (de peu) du Maire en place – une catastrophe pour la ville entre nous soit dit pour des raisons sur lesquelles je ne m’étendrai pas ici… – lui et sa “bande” (j’emploie volontairement ce terme) se sont copieusement congratulés à force de poignées de mains, d’embrassades, etc …. devant des vannetais ébahis et choqués (enfin ceux qui avaient pu rentrer dans le hall de la mairie limitée à 100 personnes) , ce au mépris de toutes les consignes d’attitudes données par le Gouvernement depuis des jours et des jours. Ce qui situe le niveau de l’irresponsabilité et du j’men foutisme de ces gens-là, mais qui ne méritent au final que notre mépris.
Le président Macron a autorisé les élections municipales, et “en même temps” ferme tous les lieux publics et demande aux plus de 70 ans de rester chez eux. Il me semble que certaines municipalités ont interdit au public les soirées de dépouillement. Mais qui est responsable d’avoir fait rentrer 150 personnes dans la salle du petit Breton ? L’ancien maire? Les futurs ? Qu’en pense Mr Puisay dont la mandature commence par cette grave entorse au règlement ?
Chacun de nous subira les conséquences d’une pareille désinvolture. C’est à se demander si les seuls à avoir fait preuve de civisme, ce ne sont pas les abstentionnistes. 20°/° de la population, 9 millions d’électeurs ont choisi de ne pas se déplacer ce jour-là pour éviter la propagation du virus, dans l’intérêt de tous.
C’est complètement irresponsable de se serrer les uns contre les autres, dans comme on le sait, le bouillon de culture qu’est le coronavirus. Bien la peine de mettre des trucs au sol pour “respecter les distances de sécurité”,….
Alors que ce devrait justement etre aux élus de montrer l’exemple !!! Ou va t on ?
décervelage. Et il en a été de même dans la plupart des mairies de toute la France, cf. les photos dans la presse. Pas d’autre réponse à vous faire que la citation de Camus déjà rapportée hier soir, terrible par les mots simples qu’elle utilise : “les humanistes en premier lieu, parce qu’ils n’ont pas pris leurs précautions”
pour la première fois de ma vie je n’ai pas été voter car j’ai considéré que le président n’était pas sérieux de maintenir ce premier tour. si tout le monde avait fait la même chose on en serait pas là car 52% avec une abstention de 30%…il n’empêche que comme à dit l’ancien la démocratie a parlé.Dommage que Dominique ne soit pas parti plus tôt !je suis cependant contant de la troisième position de mes anciens colistiers….c’est mérité!!!et ça me conforte dans la décision que j’ai prise en démissionnant au mois d’octobre .les électeurs n’ont pas oublié .bravo.maintenant je n’ai plus qu’à me confiner en attendant des jours meilleurs
C’est un peu tard que je rajoute mon grain de sel à ces échanges.
J’intitule mon propos: “Une journée particulière”. Sans référence à Ettore Scola bien que dans ce film c’était un virus diabolique qui envahissait l’Italie.
Je suis allé voter dimanche matin, j’ai vu le dispositif mis en place, mais aussi le comportement des personnes. Effectivement comme tu le dis Gérard, ce fut assez varié. Des serrages de mains, des saluts de la tête, je n’ai pas vu d’embrassade mais des esquisses d’embrassade, l’habitude sûrement. J’ai vu aussi des “coude à coude”. Ça m’a beaucoup surpris car il est bien dit qu’un des gestes barrière est d’éternuer dans son coude, ce qui le fait devenir un repaire de virus.
Comme je devais être scrutateur le soir, j’ai interpellé Gérard Le Maulf qui passait pour lui demander quelles précautions étaient prises au dépouillement. Il m’a rassuré en me disant qu’un périmètre était défini pour éloigner les curieux.
A peine rentré chez moi, je reçois des coups de fil de mes enfants s’inquiétant de me savoir scrutateur. Je tente de les rassurer, en vain. “Tu vas avoir 78 ans tu fais partie de la population critique” me disent-t-ils. L’échange d’arguments continue jusqu’à l’argument massue : nous les jeunes, nous ne pouvons pas aller au travail, nos enfants ne vont plus à l’école, tout çà c’est pour vous protéger et vous les vieux vous êtes inconscients.
Convaincu, je téléphone pour me faire remplacer, ce qui se fait sans difficulté.
Quand je lis le compte-rendu de Gérard, je me dis que j’ai pris la bonne décision sur les 150 personnes, il y avait peut-être un porteur de virus.
Effectivement, il y a eu de la légèreté à accepter autant de personnes au dépouillement. Tant qu’un nouveau maire n’est pas élu par le conseil municipal, et dans l’absolu, ça peut être n’importe lequel des 19 élus, pas forcément la tête de liste victorieuse , c’est l’ancien qui a les pouvoirs de police.
Dans l’idéal, il aurait du consulter les 3 têtes de liste pour décider de la conduite à tenir et limiter le public aux candidats des 3 listes ce qui fait quand même 57 personnes plus le personnel administratif.
Nos édiles anciens et futurs n’ont pas donné le bon exemple. Comme je suis d’un naturel tolérant, je met ces mauvaises décisions sur l’excitation du moment et l’étrangeté de cette journée particulière.
Bien qu’étant Macroniste ce vote n’aurait jamais du avoir lieu , quelle mouche a piqué notre président ? Je suis fautif moi aussi car je n’aurais jamais du y aller ni hier matin ni hier soir.
Leur mandat expirant légalement au 31 mars – à condition que le second tour ne soit pas supprimé et rendant caduque le premier suivant le code électoral en vigueur -, c’est le Maire en place (et son Conseil municipal) qui est garant des bonnes règles et doit les faire respecter. Visiblement M. Baudrais et ses adjoints-candidats ont failli. Mais il y a eu pire si je puis dire : à Vannes, à l’issue des résultats d’une élection faussée par une abstention record qui a vu la réélection (de peu) du Maire en place – une catastrophe pour la ville entre nous soit dit pour des raisons sur lesquelles je ne m’étendrai pas ici… – lui et sa “bande” (j’emploie volontairement ce terme) se sont copieusement congratulés à force de poignées de mains, d’embrassades, etc …. devant des vannetais ébahis et choqués (enfin ceux qui avaient pu rentrer dans le hall de la mairie limitée à 100 personnes) , ce au mépris de toutes les consignes d’attitudes données par le Gouvernement depuis des jours et des jours. Ce qui situe le niveau de l’irresponsabilité et du j’men foutisme de ces gens-là, mais qui ne méritent au final que notre mépris.
Le président Macron a autorisé les élections municipales, et “en même temps” ferme tous les lieux publics et demande aux plus de 70 ans de rester chez eux. Il me semble que certaines municipalités ont interdit au public les soirées de dépouillement. Mais qui est responsable d’avoir fait rentrer 150 personnes dans la salle du petit Breton ? L’ancien maire? Les futurs ? Qu’en pense Mr Puisay dont la mandature commence par cette grave entorse au règlement ?
Chacun de nous subira les conséquences d’une pareille désinvolture. C’est à se demander si les seuls à avoir fait preuve de civisme, ce ne sont pas les abstentionnistes. 20°/° de la population, 9 millions d’électeurs ont choisi de ne pas se déplacer ce jour-là pour éviter la propagation du virus, dans l’intérêt de tous.
C’est complètement irresponsable de se serrer les uns contre les autres, dans comme on le sait, le bouillon de culture qu’est le coronavirus. Bien la peine de mettre des trucs au sol pour “respecter les distances de sécurité”,….
Alors que ce devrait justement etre aux élus de montrer l’exemple !!! Ou va t on ?
un tel rassemblement est une honte dans le contexte sanitaire actuel!…bêtise ou inconscience,
décervelage. Et il en a été de même dans la plupart des mairies de toute la France, cf. les photos dans la presse. Pas d’autre réponse à vous faire que la citation de Camus déjà rapportée hier soir, terrible par les mots simples qu’elle utilise : “les humanistes en premier lieu, parce qu’ils n’ont pas pris leurs précautions”
Tout a fait d’accord.