Les vacances de Monsieur Puisay

Il y a trois semaines, Ouest-France, L’Echo de la presqu’île et Le Télégramme nous ont informés de faits graves et inquiétants concernant la commune de Pénestin. Ces faits avaient alors une ancienneté d’une semaine : le 17 avril au soir, Pascal Puisay, maire de Pénestin, aurait tenté de mettre fin à ses jours. Son épouse désigne comme responsable « l’opposition », pointant les deux conseillers municipaux de la liste du « Bon sens pour Pénestin » : Dominique Boccarossa et Frédéric Bernard. On apprend par ailleurs que le maire faisait l’objet d’une plainte émanant d’une conseillère municipale pour agression sexuelle et harcèlement. 

Trois semaines plus tard, rien. Les trois journaux n’ont rien publié d’autre. On pourrait en déduire qu’il ne s’est rien passé d’important depuis et que les informations publiées le 25 avril ne réclamaient ni compléments, ni corrections. Elles ont pourtant laissé les lecteurs dans une incertitude teintée d’inquiétude. 

Alors qu’en est-il ? Pourquoi les journaux tardent-ils à ce point à informer leurs lecteurs ? Un système démocratique a pour condition sine qua non la circulation des informations et des opinions qui sont un peu l’équivalent du sang dans un organisme. Lorsque le sang cesse de circuler, c’est l’embolie… Lorsqu’un média renonce à informer les habitants d’une commune, il les oblige à exercer leurs prérogatives de citoyens (élire leurs représentants, débattre dans des réunions publiques, s’engager dans des partis ou des associations, apporter leur contribution au débat d’idées, participer à des manifestations…) sans disposer d’une réelle connaissance des faits et des enjeux de leur territoire. Il contribue de la sorte au recul de la démocratie et au développement de diverses formes de manipulation de l’opinion et de gouvernance autoritaire, et cela d’autant plus lorsqu’on est confronté à des situations de crise. L’information est un droit fondamental des citoyens : elle réclame à ce titre courage et rigueur de la part des journalistes.

Ce qui suit est une tentative de rassembler quelques informations détenues jusque là par 15 ou 20 personnes qui constituent la « classe politique » de la commune, et environ le même nombre à l’extérieur (élus et fonctionnaires territoriaux, Justice et autres services de l’État…)

Où est donc passé M. Puisay ? 

Il est parti en vacances au Vietnam, pour une durée de trois semaines à ce qu’il semble. Cela peut surprendre, car faisant l’objet d’une plainte auprès du Procureur de la République, on se serait attendu à ce qu’il demeure à la disposition de la Justice. 

Ces trois semaines de vacances s’ajoutent aux trois semaines précédentes qui ont aussi suscité des interrogations. Il y a une dizaine de jours, il se disait que M. et Mme Puisay s’étaient installés dans une location dont les adjoints et conseillers de la majorité eux-mêmes ignoraient les coordonnées. 

On s’interroge également sur la date à laquelle M. Puisay a quitté l’hôpital où il avait été conduit dans la nuit du 17 au 18 avril. Deux versions coexistent : celle reprise par les journaux, selon laquelle le 25 avril, date de publication de leurs articles, il était toujours hospitalisé ; et une deuxième version selon laquelle il aurait quitté l’hôpital deux heures après y avoir été admis, les médecins ayant considéré que son état ne nécessitait pas de soins. On peut aussi faire l’hypothèse qu’il aurait été réadmis entre le 18 et le 24 pour des troubles de type « burn out ».

Ses missions sont-elles remplies pendant ce temps ? 

M. Michel Bauchet, Premier adjoint, assume à ce titre l’intérim de la fonction de maire et affirme, quand on lui pose la question, que tout est « normal » (cf. http://www.penestin-infos.fr/la-ceremonie-du-8-mai-a-penestin-entre-silences-et-absences/ ). Une réunion de la commission d’urbanisme, normalement présidée par le maire, s’est tenue en son absence la semaine dernière. Cependant, le Conseil municipal convoqué pour le lundi 9 mai a été repoussé à une date indéterminée.

Une importante réunion de Cap Atlantique débouchant sur la signature de la « charte de préservation de la biodiversité des bords de voirie » s’est tenue le 10 mai sans le maire de Pénestin qui n’aurait, semble-t-il, pas été remplacé. Cela est d’autant plus dommageable que M. Puisay est vice-président à la transition écologique, en charge de l’énergie, du climat et des transports : cela n’inclut pas la biodiversité, me direz-vous, mais il est difficile d’affirmer que l’on ne fait pas de lien entre le climat et la biodiversité lorsqu’on est réellement soucieux de l’avenir de notre planète. Il faut aussi rappeler que Pénestin est loin d’être un modèle en matière de fauchage raisonné : en 2020, Joseph Lizeul, adjoint à la voirie et aux espaces verts, refuse tout net la proposition de l’opposition à ce sujet, puis en 2022, le maire se targue d’avoir introduit ce mode de fauchage des bords de voirie. Une machine est acquise et les employés des services techniques suivent une formation : le résultat correspondant est, sans surprises, un travail de débutants.

Enfin, un maire a pour rôle d’impulser des actions et des initiatives, de motiver ses équipes, de donner et de garder un cap. C’est en partie un rôle de manager, mais auquel vient s’ajouter une disponibilité pour la population et une ouverture à la discussion avec les élus municipaux, les responsables associatifs, les porteurs de projets. Certes, le maire est critiqué sur la façon dont il s’acquitte de ces missions, mais force est de constater qu’une absence de 6 semaines représente un temps long, très long même, de vacance du pouvoir. 

En sait-on plus sur les conditions et la nature de l’acte perpétré par M. Puisay le 17 avril ?

Oui, mais je ne prendrai pas le risque de m’avancer plus sur ce point. J’ai évoqué deux hypothèses dans mon article du 26 avril (cf. http://www.penestin-infos.fr/m-puisay-maire-de-penestin-aurait-tente-de-se-suicider/ ) : un acte que l’on pourrait qualifier d’auto-agression sur sa propre personne et une simulation, cette dernière catégorie comprenant elle-même une large gradation de cas différents. Je n’avais pas pris position sur la vérité ou la fausseté de ces catégories, et je ne le ferai pas non plus aujourd’hui. Tout au plus ai-je relevé dans mon article sur les cérémonies du 8 mai des comportements collectifs qui ne correspondent pas à ceux attendus après une auto-agression de cette nature. 

Ces événements auront-ils des répercussions sur la situation politique dans la commune ?

Mme Puisay a eu une attitude très politique : elle a accusé de façon explicite deux membres de l’opposition, MM. Boccarossa et Bernard, prolongeant ainsi des accusations lancées contre eux par son mari. M. Bernard a été accusé d’être une personne violente. On prétend qu’il aurait fait pression sur des collègues mytiliculteurs pour les obliger à s’engager contre le projet de parc conchylicole lors de la signature du permis d’aménager. Parmi de nombreuses autres allégations, dont de fausses rumeurs distillées depuis la mairie elle-même, MM. Boccarossa et Bernard ont par exemple été accusés à tort d’avoir critiqué les pompiers suite à une intervention cet hiver. Ils ont finalement décidé de porter plainte (cf. http://www.penestin-infos.fr/bernard-et-boccarossa-ont-depose-une-plainte-pour-diffamation-publique/ ). 

L’organisation d’une marche blanche projetée par Mme Puisay, puis abandonnée lorsque M. Criaud lui a retiré son soutien, est un autre geste éminemment politique. Elle visait à accréditer le statut de victime dont le maire s’est régulièrement prévalu depuis son élection, par exemple dans son discours lors des funérailles de M. Baudrais, l’ancien maire de la commune. Tout en prétendant « dire stop à (ce) climat de violence et de haine », Mme Puisay semble s’être inspirée de la situation qu’ont connue durant la dernière période les villages de Saint-Brévin, en Loire-Atlantique, et de Callac, dans les Côtes d’Armor, où des défilés concurrents se sont affrontés en plein bourg. Voilà très précisément ce que toute personne sensée de notre commune devrait avoir à coeur d’éviter.

M. Puisay reprendra-t-il son poste de maire et de vice-président de Cap Atlantique à son retour ?

On peut effectivement se demander comment il lui est et sera possible de rester maire dans un tel contexte. Prendra-t-on au sérieux le héros d’un tel feuilleton ? Que répondra M. Puisay (présumé innocent) aux accusations précises et circonstanciées, étayées par plusieurs témoignages, d’agression sexuelle portées par une élue. Un homme public a une parole publique. M. Puisay, lui, a cru pouvoir faire à nouveau du silence une posture, tandis que son épouse sonnait le tocsin. Lors d’une réunion récente à Cap Atlantique, M. Criaud a d’ailleurs fait part de son exaspération face aux manœuvres de cette dernière qui l’ont obligé à un retro-pédalage exprès le 25 avril dernier avec l’annonce, puis l’annulation de la marche blanche. 

M. Puisay s’est sans doute aliéné les soutiens qui l’ont longtemps accompagné dans la communauté de communes. Il avait pu croire jusque là qu’en mettant en avant son appartenance au même parti politique que M. Criaud, Horizons, fondé en 2021 par Edouard Philippe, il bénéficierait d’une certaine protection dans son narratif de « victime ». Par ailleurs, il n’est pas certain que les Pénestinois qui ont voté pour un candidat sans étiquette en 2020, apprécieront de voir leur commune présentée comme une « prise de guerre », ainsi que cela apparaît déjà sur la page Wikipedia « Pénestin », où la mention DVD (divers droite) a été remplacée par Horizons.

Mais à Pénestin, ce n’est pas seulement le maire que l’opposition juge désormais illégitime : c’est le Conseil municipal dans son ensemble. Un Conseil municipal dont le Premier adjoint, Michel Bauchet, est poursuivi dans l’affaire de vente d’un terrain communal à sa fille, et où trois adjoints et un conseiller sont entendus dans le cadre de la plainte contre le maire pour agression sexuelle. L’opposition compte pour sa part sur l’union qu’elle a réussi à créer à l’automne dernier entre ses deux composantes dans l’affaire de la vente du presbytère et sur la dynamique positive qu’ont enclenchée les 830 signatures obtenues par sa pétition, qui a souvent mordu sur l’électorat de M. Puisay. A quoi s’ajoute bien sûr l’évolution du rapport de forces qu’a entraînée la sécession de trois conseillères de la majorité en décembre dernier.

Cependant, les règles institutionnelles de fonctionnement d’un Conseil municipal rendent très difficile la destitution d’un maire qui s’accrocherait à son siège, et tout autant la dissolution du Conseil lui-même. Un maire peut être remplacé par un maire intérimaire pour une durée relativement courte. Ou bien le Conseil peut en élire un nouveau, sous condition de quorum dans un premier temps, mais il semble, sauf erreur, qu’une telle condition soit levée si le Conseil est reconvoqué après un premier échec. 

On s’achemine donc vers une situation de crise. L’opposition tentera-t-elle de faire pression en impliquant la population elle-même afin d’obtenir le départ des membres du Conseil (présumés innocents) qui auraient un lien avec le harcèlement dont le maire (présumé innocent) est accusé à l’encontre d’une conseillère municipale, et le départ du maire lui-même ? Quant à ce dernier, il pourrait à terme être rattrapé par une évaluation des conditions et de la nature de l’acte perpétré le 17 avril. Cependant, la bataille politique aura sans doute déjà eu lieu auparavant, dans un contexte où la présomption d’innocence continuera d’être utilisée comme un argument central par les soutiens du maire et où le risque d’être attaqué en diffamation limitera les arguments susceptibles d’être utilisés par l’opposition.

D’autres encore font de petits calculs, tel M. Bauchet qui s’efforce de pousser la candidature de son gendre, Jean-François Vallée, également membre du Conseil municipal et impliqué, comme lui, dans l’affaire de vente du terrain communal. Il avait d’ailleurs non seulement participé au vote, mais voté « pour » tandis que M. Bauchet s’abstenait, et ne s’en est jamais expliqué. Ce que certains ont qualifié de situation « délétère » dans la commune mériterait que l’on soit précis concernant les faits. Cela nécessite que les journalistes fassent réellement leur travail, au contraire des articles du 25 avril, qui étaient en partie bâtis sur des faits non vérifiés et provenant d’une seule source. 

L’information sera l’un des enjeux de la bataille que s’apprêtent à livrer la majorité et l’opposition devant des habitants-citoyens qui ont le droit de savoir, et même d’intervenir (mais pour cela, il faut savoir !) dans des affaires qui les concernent au premier chef.

4 commentaires sur “Les vacances de Monsieur Puisay”

  1. Quand je vois des commentaires de repartages d’article sur facebook a propos de la tentative de suicide de M. PUISAY comme celui ci :
    “TENTATIVE DE SUICIDE DUE A UNE (FAUSSE ?) ACCUSATION. A ce jour, nous ne pouvons pas savoir si l’accusation d’agression sexuelle portée par une conseillère municipale de Pénestin (56) contre son maire est fausse. Mais tout porte à le croire : outre la stupéfaction de ses proches, il est signifiant que le maire ait tenté de mettre fin à ses jours après une réunion du conseil où il a appris qu’une plainte était déposée contre lui, le soir même. S’il est innocent, on comprend qu’un homme ait ce genre de réaction, perdant tout contrôle confronté à la violence, l’injustice et les conséquences d’une telle mise en cause.”

    Ecrit par un auteur connu pour ses livres mysogines : M. Patrick Guillot, masculiniste qui se cache derrière une etiquette “hoministe”

    L’affaire d’agression sexuelle et la tentative de suicide de M. Puisay servent a corroborer des idéos anti feministes qui sont a la vue de tous sur son profil de personnalité publique.

    Est ce aider Monsieur le Maire que de voir se rallier a sa cause des hommes qui expriment clairement leur haine des femmes sur les reseaux sociaux ? Suffit d’aller voir son profil et ses publications toutes orientées contre les femmes pour comprendre.

    Cet auteur est egalement repris sur des sites web masculinistes, clairement anti féministe, accusant les femmes d’etre “castratrices” et des “féminazies”.

    1. Bonsoir Madame,

      Mes opinions sont très proches des vôtres, mais j’ai pris l’initiative de supprimer votre phrase de conclusion, considérant qu’elle constituait une attaque personnelle. Le principe de ce blog est en effet de débattre des idées, de façon parfois vive, mais dans le respect des personnes.

      J’avais eu connaissance du commentaire de M. Guillot qui faisait suite à un court article paru dans L’Echo de la Presqu’île du 19 mai dernier, intitulé “Pénestin.’La majorité est soudée’.” J’ignorais tout ce que vous dites de lui, et je voudrais simplement préciser ici qu’il n’est pas nécessaire de savoir tout cela pour démontrer de façon factuelle que le raisonnement de M. Guillot, s’appuyant sur des bases erronées, conduit nécessairement à des conclusions fausses.

      Il s’appuie sur deux éléments tirés non pas de l’article de L’Echo, mais de celui du Télégramme du 26 avril intitulé “Pénestin. Le maire hospitalisé après une tentative de suicide”.

      1) le maire aurait tenté de mettre fin à ses jours “le soir même”, après une réunion tenue le 17 avril où il aurait appris qu’il était visé par une plainte. Dans l’article du Télégramme, la deuxième partie de l’énoncé est présentée à travers une citation de M. Bauchet, premier adjoint : “Il a appris lors de cette réunion qu’une plainte pour agression sexuelle avait été déposée par une élue du Conseil municipal (…) Le soir, il est rentré chez lui et a fait une tentative de suicide.” J’ai pour ma part déjà expliqué dans mon article du 26 avril, que ces propos de M. Bauchet sont forcément mensongers, car à cette date, la plainte avait déjà été déposée depuis un mois auprès du Procureur de la République. Sans connaître tous les détails d’une telle procédure, il semble évident qu’une personne faisant l’objet d’une plainte en est informée, disons, assez rapidement, et non pas un mois après. M. Puisay savait qu’il faisait l’objet de cette plainte avant, et même longtemps avant la réunion du 17 avril (qui n’était d’ailleurs pas un Conseil municipal, mais une réunion de groupe majoritaire).

      2) la “stupéfaction” des proches du maire – cet élément est aussi dû à M. Bauchet qui déclare, plus loin dans le même article : “Quant à la plainte pour agression, cela me surprend énormément. On est sous le choc.” Les faits remontent au 14 juillet 2021 et ils étaient connus de la plupart des élus du groupe majoritaire. On a affaire ici à une pure affabulation de la part de M. Bauchet.

      Comment et pourquoi un élu de la République peut-il mentir de la sorte en adressant sciemment de fausses informations à un journal chargé d’informer la population que lui-même prétend servir à travers son engagement en politique ?

      Comment et pourquoi des journalistes professionnels, salariés d’un journal qui a une certaine réputation, formés pour beaucoup à l’IUT de journalisme de Lannion qui est connu pour délivrer une formation de bon niveau, peuvent-ils se laisser mener en bateau avec une telle absence d’esprit critique ?

      A la première de ces deux questions, M. Guillot répond sans le vouloir lorsqu’il juge “signifiant” le lien entre l’annonce de la plainte et la tentative de suicide du maire. L’enchaînement de ces faits est effectivement “signifiant” puisque M. Bauchet a construit de toutes pièces un “récit” qui établit des liens de cause à effet entre ces éléments et leur donne ainsi un sens déterminé.

      J’ignore si M. Guillot a trouvé dans l’article du Télégramme la confirmation d’une opinion qu’il avait déjà, ou s’il a été lui aussi abusé par les éléments mensongers qu’il contenait. Mais je sais en revanche que beaucoup d’autres lecteurs pourraient en toute bonne foi suivre le même raisonnement que lui s’ils prennent pour argent comptant les “informations” présentées par le Télégramme. On se demande souvent comment les médias “manipulent” ou “désinforment”. En voici un exemple, sur un sujet grave et dont toutes les conséquences n’ont pas encore été tirées. Pas plus que l’Echo, ni Ouest-France, le Télégramme n’a encore fait son mea culpa un mois après l’article du 26 avril. Si ce journal a une éthique, on attend ses explications.

  2. Les interrogations soulevées dans cet article sont tout à fait légitimes. L’absence d’information, que ce soit de la presse locale ou de la municipalité nuit à la bonne compréhension des administrés.

    La jurisprudence a précisé que « l’absence ne motivera la suppléance de droit que dans les strictes limites où elle constitue un empêchement à l’exercice, par le maire, des fonctions municipales ».

    La notion d’absence, se définit donc comme étant une situation d’éloignement momentanée du maire, ne lui permettant pas d’exercer convenablement ses fonctions.

    La jurisprudence encore : « L’absence n’est déclarée que si le maire ne peut pas être joint facilement ou si, en tout état de cause, son éloignement ne lui permet pas d’agir par lui-même ».
    Lorsque le maire est à son domicile, il n’est pas considéré comme absent. Par contre, un voyage à l’étranger sera interprété comme une absence.

    Nous pouvons comprendre que cette succession d’événements est amené le corps médical, à prescrire du repos, un arrêt de travail ou conseiller un voyage pour se changer les idées.

    Mais la suppléance de M. Bauchet, se doit d’être justifiée par une explication de l’absence du maire, par bienséance vis-à-vis des administrés et des acteurs de cette cérémonie du 8 mai.

    – « Vous le savez très bien ». Que savons-nous ?
    – « En tant que premier adjoint, je remplace le maire empêché ». Certes, mais quel empêchement ? Un voyage pour préparer un jumelage, un arrêt de travail, une cure de sommeil…

  3. Cher Monsieur, je tiens à vous remercier pour la façon dont vous nous tenez au courant de tout ce qui se passe dans notre belle commune de Pénestin . Apparemment il ne faut pas compter sur le premier adjoint qui a le culot de dire que ” tout est normal” .C’est que justement rien n’est normal ,Alors à qui se fier ?

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