(Voir ci-dessous l’article de Ouest France du samedi 5 septembre.)
Il y a quelques jours, j’ai publié, en l’accompagnant de quelques références, un courrier de deux mytiliculteurs, MM. Bernard et Évain, adressé au président du Syndicat conchylicole de Pénestin, M. Camaret (“Les langues se délient chez les mytiliculteurs”, 31 août 2020).
Ce matin, M. Brière, jeune entrepreneur à Pénestin (entreprises Mussella 1 et 2) et ancien président du Syndicat conchylicole, répond à M. Bernard. Comme le précédent, ce courrier a largement circulé auprès des mytiliculteurs, des élus et des journalistes.
L’Assemblée Générale du Syndicat aura lieu le vendredi 25 septembre prochain.
“Bonjour Frédéric,
Je dois reconnaitre acquiescer toutes tes remarques.
En tant qu’ancien Président du Syndicat Conchilicole de Pénestin.
1) Effectivement, rare sont ceux qui veulent y aller. 2) La préemption n’était pas prévu à l’origine ; j’ai transigé l’année dernière sur ce sujet ; à condition que nous fixions ce prix avec Cap ; condition qui n’a jamais été respectée. 3) J’ai transigé sur la question des rejets en Baie du Maresclé. C’est une erreur car c’est un joyaux de la mytiliculture et bon nombres m’ont alerté sur ce sujet. Je le regrette. 4) La renaturation du Lomer n’est pas un fait nouveau ; au vu des éléments de la Préfecture et des promesses des élus tenues aux écologistes. 5) Concernant les passes droits à la Pointe du Bile ; c’est honteux. 6) Plus fondamentalement, je reconnais qu’il peut y avoir des solutions bien moins coûteuses et bien moins impactantes sur l’environnement ; elles ont été balayées par l’ancienne Mairie et notre ancien représentant professionnel.
Concernant Mussella 2 (extraction de la chair), l’implantation à Loscolo a été abandonnée officiellement et définitivement en février : – Coûts VRD et eau non maitrisés ; – Recours sur notre permis possible car nous n’avons pas une activité conchylicole (ou alors Cap doit transiger pour des activités hors conchyliculture à Loscolo).
En tout état de cause, et au delà des problématiques économiques et juridiques, Mussella ne peut désormais plus cautionner tel projet au regard de l’écologie et de la profession. Nous trouverons donc une autre solution plus viable économiquement et écologiquement.
Par la présente, et de par ces nouveaux éléments, je me vois dans l’obligation de retirer mon soutien au projet de Loscolo et donc, d’aller à son encontre.
Je suis ouvert à communiquer sur ce sujet.
Bonne journée
Axel”
P.S. 5. 9. 2020 : à suivre article Ouest France de ce jour.
Effectivement ça commence sérieusement à tanguer ! Article aujourd’hui dans Ouest-France : https://www.ouest-france.fr/bretagne/penestin-56760/penestin-des-mytiliculteurs-refusent-le-forcing-sur-loscolo-6961847
N’étant pas abonné en ligne (ni à la version imprimée), je ne peux que le signaler.
Mais les différents “décideurs” devraient peut-être commencer à réfléchir. L’obstination allant à l’encontre des principaux concernés qui, eux ,”savent”, ne saurait être bonne conseillère….
Continuez à faire entendre vos voix pour ce combat justifié et utile, pour l’environnement et les mytilliculteurs et contre le fric à tout prix.