Rencontres annoncées hier dans Ouest France :
Thierry Fériot, écrivain et poète pénestinois, sera également présent et lira ses poèmes.
Pour faire suite au commentaire de Pierre Blaize à l’article précédent, se plaignant que la conférence sur Louis-Marie Grignon de Montfort n’ait pas été mieux annoncée : je crois qu’elle avait été annoncée surtout dans la presse (Ouest France et L’Echo de la Presqu’île).
Je peux essayer de faire un petit inventaire la veille de chaque week-end, mais il y aura nécessairement des limites. Pas grand chose ce week-end autant que je sache. La semaine prochaine : concert à L’annexe de Tréhiguier jeudi 30 mai (férié), concert à la salle des Fêtes au profit des Amis du Niger samedi 1er juin, festival piano au Croisic. C’est à peu près ce que vous voudriez ? L’idéal serait que vous complétiez au moyen des commentaires les choses que je n’aurais pas vues. On fait un premier essai mardi ou mercredi prochain ?
Je me permets d’ajouter ci-dessous quelques extraits d’un texte de Julia Kristeva qui relie politique et poésie. Il est paru aujourd’hui dans Le Monde sous le titre « La culture européenne peut être la voie cardinale pour conduire les nations à une Europe plus solide ».
Tzvetan Todorov, un autre linguiste bulgare arrivé comme elle en France dans les années 1960, disait que ce qui caractérise la culture européenne est son sens de la « nuance ». Pour Julia Kristeva, la culture européenne résiste aux certitudes tranchées et valorise le « questionnement ».
Extraits :
« A l’encontre d’un certain culte de l’identité, la culture européenne ne cesse de dévoiler ce paradoxe : il existe une identité, la mienne, la nôtre, mais elle est infiniment constructible et déconstructible. A la question « Qui suis-je ? », la meilleure réponse, européenne, n’est évidemment pas la certitude, mais l’amour du point d’interrogation. »
Notre identité est une « identité questionnante ». Elle se prolonge, dans les « rencontres » entre personnes et entre cultures, en un « questionnement réciproque » qui fonde une « lucidité sans fin, seule condition du vivre-ensemble ».
« Cette libération de la parole par et dans la rencontre entre l’Un et l’Autre s’inscriten questionnement infini, avant que la liberté ne se fixe dans l’enchaînement des causes et des effets, et dans leur maîtrise scientifique. La poésie, le désir, la révolte en sont les expériences privilégiées, révélant la singularité incommensurable et pourtant partageable de chaque femme, de chaque homme.