Cela fait une dizaine de jours que les notifications des nouveaux articles ne parviennent plus aux abonnés. C’est sans doute dû, comme les autres fois, à un dérèglement lorsque le logiciel du plug-in connaît une mise à jour. J’ai contacté l’informaticien de Questembert qui me porte secours habituellement, mais pas de réponse. Un autre informaticien, ici à Pénestin, suit maintenant l’affaire. Ne ratez pas en tous cas les derniers textes publiés : ils ne sont pas de moi et je peux d’autant mieux vous les recommander. Celui d’Edwige sur la petite dame de l’Ehpad reçoit les suffrages de nombreuses personnes qui m’en parlent au téléphone. On m’a dit que c’était un texte « élégant »… Ceux de Pierre et de Thierry sont tout autant appréciés.
Alors n’hésitez pas, vous aussi, à mettre par écrit et à m’envoyer ce que vous avez en tête. Je sais que beaucoup n’osent pas. Et moi non plus, je n’ose pas vous dire que je peux « corriger » vos textes si vous le souhaitez (si vous ne le souhaitez pas, si vous voulez leur conserver leur spontanéité, pa ni pwoblem, comme on dit à la Martinique !) Correcteur, c’est un métier, pas simple, mais pas plus compliqué que plombier ou mytiliculteur, et je l’ai souvent pratiqué depuis 40 ans. Donc, soyez tranquilles. Je ne juge pas les « fautes », j’en ai déjà vu de toutes les couleurs. Au point que j’ai ma théorie sur celles qui anticipent les évolutions de la langue. Je n’ai jamais été un puriste.
Je pensais aussi depuis longtemps à solliciter les résidents de l’Ehpad pour écrire, eux aussi, sur leur vie actuelle ou sur toutes les autres choses qui leur passent par la tête. Ce serait passionnant, non ? d’entendre leurs voix aussi sur ce blog. Je me suis renseigné. On me dit que le moment est difficile pour mettre en place cet échange. Les personnels et la direction ont été mis à rude épreuve. Ils ont instauré un confinement des résidents deux semaines avant que cela soit devenu obligatoire. Résultat : pas de résidents contaminés à ce jour. Bravo ! Si vous avez quelqu’un « à l’intérieur » susceptible de vous envoyer des textes, parlons-en !
Voilà. Comme beaucoup, je lis, je réfléchis. Je prépare maintenant un texte où il sera question du curare, qui nous faisait fantasmer enfants et qui maintenant fait défaut dans les services de réanimation, de la mondialisation, et de ce qui devrait changer le jour d’après, après l’épidémie, car c’est désormais la grande question. A plus tard !
Beau texte. En souhaitant que les lecteurs y puisent matières a reflexions. Bravo Thierry.
Brigitte
Bonjour
Ce texte n’est pas de moi mais il mérite d’être lu par tous :
Allez un joli message d’espoir
C’était en mars 2020 …
> >>>> Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.
> >>>> Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait pus tôt.
> >>>> C’était en mars 2020 …
> >>>> Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
> >>>> Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait.
> >>>> C’était en mars 2020 …
> >>>> Les gens ont été mis en confinement. pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.
> >>>> Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.
> >>>> Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d’autres valeurs.
> >>>> Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s’était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.
> >>>> Mais le printemps ne savait pas. les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.
> >>>>
> >>>> Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé, le virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.
> >>>>
> >>>> Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort. Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.
> >>>>
> >>>> Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de la vie.
Très beau texte. Bravo Madame. Brigitte
Une émission à écouter: François Sureau ce matin (01/04) sur France Inter
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-01-avril-2020
Avocat et écrivain, son dernier livre “Sans la liberté”
31 MARS Bonjour à tous,a nouveau je prends la plume dans les circonstances que tout le monde connais et m’amène à plusieurs réflexions,positive ou négative . Cette épidémie devrait rassembler l’humanité dans sa totalité , en effet, elle frappe les hommes sans distinction de peau, de religion ,de conditions sociale ou d’orientation politique . Elle peut frapper n’importe ou ,n’importe qui , n’importe quel jour .Mais j’en viens à ce qui me tient à cœur : Pour contrer l’épidémie nous des options aussi nobles les unes que les autres , je citerai les principales : – la fuite ; pour se protéger de la propagation , cela s’appelle paradoxalement le confinement qui sauve des parents , des amis , des inconnus .c’est une fuite nécessaire , existentielle , guerrière : le virus ne passera pas par moi donc je ne le transmettrais à personne . – le combat : celui du personnel soignant au combien admirable et tous les autres qui font tourner la machine économique et sociale tous les jours .Je souhaite courage à tous . Nous subissons une crise qui va changer notre vie durablement et j’espère que cela sera bénéfique a toute l’humanité