Les hirondelles de rivages sont les plus petites parmi toutes celles présentes en Europe. Elles pèsent entre 8 et 22 grammes et mesurent 12 à 13 cm de long. Elles creusent leurs nids horizontalement en haut des falaises.
Les 4 paragraphes qui suivent ont été écrits en une vingtaine de secondes par Chat GPT. Je vous mettrai un peu plus tard quelques commentaires sur l’interaction ayant permis d’obtenir ce texte. Mais en attendant, je profite du temps économisé pour honorer une invitation !
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Les hirondelles des rivages sont des oiseaux migrateurs qui parcourent des milliers de kilomètres entre leur aire d’hivernage en Afrique de l’Ouest et leur aire de reproduction en Europe, y compris en Bretagne. Leur migration peut durer plusieurs semaines et leur faire traverser de vastes étendues de déserts, d’océans et de montagnes. Ces oiseaux sont capables de voler en moyenne à une vitesse de 50 km/h, mais peuvent atteindre une vitesse de pointe de 100 km/h lorsqu’ils chassent des insectes en vol.
Lorsqu’elles arrivent en Bretagne au printemps, les hirondelles des rivages commencent immédiatement à chercher des sites de nidification appropriés. Elles ont tendance à retourner dans les nids qu’elles ont utilisés les années précédentes et, si nécessaire, à les réparer avant de les réoccuper. Les hirondelles des rivages sont habiles dans la réparation des nids. Elles utilisent des boulettes de boue pour fixer les brindilles et les fibres végétales, et ainsi construire un nid en forme de coupe sur une surface verticale, souvent sur les façades des bâtiments.
Lors de leur recherche de partenaires, les mâles sont les premiers à arriver sur les sites de nidification. Ils cherchent à se faire remarquer en effectuant des vols acrobatiques, en chantant et en criant. Les femelles évaluent les prétendants en observant leur comportement et en inspectant leurs nids. Lorsque la femelle a choisi un partenaire, les deux oiseaux se livrent à des parades nuptiales qui impliquent des vols en tandem et des échanges de nourriture en vol. Après l’accouplement, les femelles pondent généralement deux ou trois œufs dans le nid, qui sont couvés par les deux parents pendant environ deux semaines.
Après l’éclosion, les jeunes hirondelles sont nourries avec des insectes capturés par les parents. Ils grandissent rapidement et atteignent leur maturité sexuelle en un peu plus d’un mois. Les hirondelles des rivages passent généralement environ quatre mois en Europe pour se reproduire avant de retourner en Afrique pour passer l’hiver.
Question posée à ChatGTP : la construction des nids est-elle différente entre les hirondelles de rivages et rustiques ?
(pour infos: les hirondelles de rivages creusent des galeries et les hirondelles rustiques le maçonnent)
Une question mal posée ou des données inexactes peuvent conduire à l’irréparable dans des conditions conflictuelles ou de fortes tensions entre humains. Qui vérifiera ? ChatGTP ?
Ce nouveau commentaire arrive alors que je viens de rédiger une réponse au précédent. La voici, en attendant éventuellement une suite :
Après les docs, quelques mots en réponse au commentaire de Dominique.
ChatGPT aurait confondu les hirondelles de rivages et rustiques : je n’ai pas encore compris en quoi. En tous cas, quand on l’interroge, il sait les différencier…
La question des « questions à poser » est fondamentale. Apprendre à se servir de ChatGPT, c’est apprendre à formuler les questions, puis au vu des réponses, à pratiquer ce que nous appelons entre humains des « relances » (cf. les techniques de l’interview en journalisme) pour faire préciser ce qui manque de clarté, recadrer ce qui est non pertinent, etc. On appelle cela en intelligence artificielle les « prompts » et il y a des cours entiers à ce sujet : voir par exemple, simple et bien fait, le MOOC (cours collectif gratuit sur internet) de Edulib, en français, « ChatGPT pour tous » (https://apps.cours.edulib.org/learning/course/course-v1:EDUlib+GPT101+H2023/home )
Vous constatez qu’après ma première question sur les hirondelles, ChatGPT fait l’hypothèse que je suis intéressé par un aspect plus ou moins touristique, voire folklorique, de l’observation des oiseaux migrateurs en Bretagne. Il pense me faire plaisir en disant que les Bretons fêtent l’arrivée des hirondelles, signes que le printemps est là, etc. Lorsque je recadre, il « comprend » que j’attends autre chose et en prend note pour la suite, lorsqu’une situation similaire se reproduira.
C’est pour ces raisons qu’il sera beaucoup moins facile que l’on croit pour des lycéens ou des étudiants de faire faire leurs devoirs par ChatGPT, car poser des questions dont on ne connaît pas par avance la réponse, mais en sachant tout de même ce que l’on attend, c’est tout un art et cela demande maturité et esprit critique. Les profs pourraient, en perfectionnant des exercices, en faire un outil d’initiation au développement de l’esprit critique, de la curiosité, de la logique, du sens des nuances…
Mon point de vue perso au point où j’en suis de mon exploration. On présente souvent ChatGPT comme un assistant qui connaît tout et répond aux questions sur un mode « conversationnel ». C’est un outil qui nous fait gagner du temps, une étape nouvelle après celle de l’arrivée d’internet vers 1995, qui nous a connecté avec des sources d’informations de toutes sortes, depuis chez soi et en temps réel. Si ChatGPT fonctionne comme un assistant, nous devons développer des compétences de « manager » pour bien l’utiliser : quelles tâches lui demander, comment les lui exposer, comment obtenir de lui des apports en créativité, mise en relation de différents domaines… sous des formes dont nous ne serions pas capables nous-mêmes.
Pour quoi faire ? Par exemple, le temps que nous fait gagner ChatGPT et ses évolutions prévisibles pourront contribuer à la réduction du temps de travail, ou, à l’inverse, à augmenter notre productivité pour un salaire constant… Dans un usage personnel, nous pouvons 1) lui confier des tâches qui nous sont désagréables (suivi administratif, dossiers divers, comptabilité, rédiger ses consignes anticipées en conformité avec l’évolution des lois…), 2) l’utiliser pour apprendre des langues, pour synthétiser des documents de grande taille, pour jouer, peut-être…, mais surtout 3) consacrer à des humains le temps que nous fait économiser la machine.
Et pour ce blog ? A part les synthèses de dossiers volumineux et les réponses rapides sur des domaines que soi-même l’on maîtrise mal et qui demandent beaucoup de temps, je ne sais pas encore, je ferai certainement d’autres expériences… Suis ouvert aux suggestions…
Voici une nouvelle conversation avec ChatGPT avec pour point de départ la question posée sur la construction des nids :
Q1 – la construction des nids est-elle différente entre les hirondelles de rivages et rustiques ?
R1 – Oui, la construction des nids est différente entre les hirondelles de rivages et les hirondelles rustiques. Les hirondelles de rivages, également appelées hirondelles des falaises ou hirondelles des rochers, construisent leurs nids dans des endroits escarpés tels que des falaises, des parois rocheuses ou des bâtiments. Leurs nids sont en forme de bol et sont faits d’argile, de boue, d’herbe et de plumes. Les nids sont collés sur une surface verticale et protégés des intempéries.
Les hirondelles rustiques, quant à elles, construisent leurs nids dans des endroits plus protégés tels que des granges, des étables, des hangars et des maisons. Leurs nids sont en forme de coupe et sont faits de brindilles, d’herbe et de boue. Les nids sont souvent placés sur des poutres ou des étagères et sont souvent recouverts de plumes et d’autres matériaux doux pour protéger les œufs et les oisillons des intempéries et des prédateurs.
En résumé, bien que les deux types d’hirondelles construisent des nids en forme de coupe, les matériaux et les emplacements utilisés pour construire les nids diffèrent en fonction de l’espèce et de l’environnement dans lequel elles vivent.
Q2 – Il n’est pas exact de dire que les hirondelles des rivages construisent des nids en forme de bols collés sur une surface verticale. Elles creusent des galeries horizontales profondes dans le haut des falaises.
R2 – Je vous présente mes excuses pour l’erreur dans ma réponse précédente. Vous avez raison, les hirondelles de rivages creusent souvent des galeries horizontales dans les falaises pour y installer leur nid. Ces galeries sont souvent creusées dans des terrains meubles et instables tels que des falaises d’argile ou de sable.
Les nids des hirondelles de rivages ont donc une structure en forme de tube ou de tunnel, plutôt qu’en forme de bol, comme cela a été mentionné dans ma réponse précédente. Les nids sont fabriqués à partir de boue, de plumes et de débris végétaux, et sont souvent situés dans des endroits reculés et inaccessibles pour les prédateurs.
Je vous remercie de m’avoir corrigé et j’espère que cette réponse plus précise sera plus utile.
Q3 – Merci. A quoi était due votre erreur dans la réponse précédente ?
R3 – En tant qu’IA, je suis capable de traiter de grandes quantités d’informations et de répondre à une grande variété de questions, mais je ne suis pas infaillible et je peux parfois faire des erreurs. Dans ce cas, mon erreur est due à une mauvaise interprétation ou une confusion entre les deux types d’hirondelles, ce qui a conduit à une réponse inexacte.
Cependant, je suis constamment entraîné avec de nouvelles données pour améliorer ma précision et mon exactitude dans mes réponses. J’apprécie vos commentaires et vos corrections, car cela me permet de m’améliorer et de fournir des réponses plus précises à l’avenir.
Commentaire : j’ai déjà fait plusieurs expériences aboutissant comme ici à des “excuses” de la part de ChatGPT. C’est assez surprenant, et en même temps rassurant, de voir une machine s’excuser ainsi et reconnaître des erreurs. Beaucoup d’humains n’en sont pas capables.
D. Boccarossa me demande par ailleurs si c’est grave, réparable, en un mot dangereux pour nous et pour la société. Réparable : oui, c’est le principe même de l’intelligence artificielle d'”apprendre” et de se perfectionner par essais et erreurs. Dangereux : il y a beaucoup d’articles en ce moment sur cette question. Je ne suis pas spécialiste de la question, mais je sais que le domaine des interactions sociales est constamment confronté à la présence d’ambiguïtés et d’erreurs. En économie, par exemple, les néo-classiques ont tenté de conceptualiser un marché dont les acteurs bénéficieraient d’une information complète et fiable. C’était évidemment une vue de l’esprit et les autres courants, même ceux qui mathématisent leur objet, prennent pour point de départ une information partielle et pas toujours totalement fiable.
Certains courants en linguistique font une grande place à la distinction entre univocité et équivocité. Il existe ainsi une riche tradition d’analyse des langages totalitaires, notamment sous le nazisme et le stalinisme, mais aussi sur les administrations qui adoptent souvent, face à leurs “clients” un discours rigide, réclamant des réponses par oui ou non et ne reconnaissant pas l’existence d’erreurs de leur propre part. Voici le lien vers un article que j’ai publié en 2015 sur mon blog de l’époque d’enseignant-chercheur à l’université de Nantes : http://blogs.univ-nantes.fr/gerard-cornu/2015/08/05/et-si-on-discutait-de-la-discutabilite/#more-502 Il s’agissait d’une analyse prenant pour point de départ un reportage d’étudiants su la confrontation de trois étudiants étrangers avec les administrations françaises. La partie intéressante se situe plutôt vers la fin de l’article.
La présence d’erreurs se retrouve dans tous les rapports entre humains. Pour le rapport homme / machine, on observe que 1) il existe un préjugé supposant que la machine est infaillible, 2) contrairement à un humain, une machine n’a pas d’amour-propre et est capable de reconnaître ses erreurs, 3) les erreurs des machines sont plus fréquentes dans certains domaines que dans d’autres : les erreurs sont très rares dans ce qui relève d’un calcul, et se multiplient en intelligence artificielle lorsqu’on utilise des “langues naturelles” qui comportent de nombreuses ambiguïtés, et lorsqu’on intervient dans le champ de l’expérience vécue où la subjectivité est omniprésente. Comme un marché dont les acteurs jouiraient d’une information parfaite, l’idée d’une langue parfaite est elle aussi une vue de l’esprit. Le fantasme en était très présent chez les philosophes du 17e siècle (notamment Leibnitz). Il vaut mieux prendre pour point de départ, y compris pour les machines, le principe d’une communication imparfaite, équivoque, avec des ambiguïtés que les échanges corrigent en permanence avant de retomber dans de nouvelles erreurs ou ambiguïtés, qui constituent une grande part de la conversation entre humains. La machine n’est pas très douée pour cela puisque tout doit être ramené en bout de course à une liste de 0 et de 1, mais elle a des atouts pour progresser, notamment sa vitesse de traitement d’un très grand nombre de données.
Une façon intéressante d’aborder ces questions consiste à opposer 1) la pression sur les humains pour s’adapter aux machines, très présente dans les bureaucraties et tous les systèmes technocratiques reposant sur l’utilisation de l’informatique, et 2) la pression sur les machines pour s’adapter aux humains, ce qui est globalement le principe de l’intelligence artificielle.
Une autre façon intéressante de les aborder consiste à distinguer 1) une écriture littéraire qui accepte en son sein le principe de l’équivocité et 2) des écritures plus ou moins rationalisées, telle par exemple que l’écriture journalistique, qui parvient à quantifier certaines règles (longueur des phrases, construction, quantité des incises et autres obstacles à la lecture…) et se soumet à des impératifs de clarté, de facilité de lecture et de mémorisation.
Chat GPT confond les hirondelles de rivages avec les hirondelles rustiques.
Si la question est mal posée par l’humain l’IA peut l’orienter vers des erreurs. Irréversibles ?
Fatales ? ou réparables ? Posons la question à Chat GTP
L’humain en question étant en l’occurrence moi-même, j’avais justement l’intention de répondre à cette question, mais comme il se fait tard, je laisse cela pour demain et vous mets ci-dessous :
1) l’échange complet Question 1 – Réponse 1 – Question 2, qui précède le texte que j’ai publié,
2) la réponse de Chat GPT à la question que D. Boccarossa souhaitait lui poser.
1) Q1 – peux-tu m’écrire un texte d’une trentaine de lignes sur l’arrivée en Bretagne des hirondelles des rivages et sur les premiers jours : réparation des terrils, choix des partenaires, accouplement, ponte des oeufs…
R1 – Au printemps, les hirondelles des rivages arrivent en Bretagne après leur longue migration depuis l’Afrique. C’est un moment très attendu par les Bretons, car ces oiseaux sont les messagers du retour de la belle saison.
Dès leur arrivée, les hirondelles commencent à réparer leurs nids. Elles choisissent avec soin les meilleurs endroits pour construire leur nid et attirer un partenaire. Les mâles et les femelles se cherchent, se courtisent et finissent par s’accoupler. Les couples restent ensemble pour la saison de reproduction.
Les hirondelles des rivages pondent généralement deux à trois œufs, qui sont couvés pendant environ deux semaines. Les parents se relaient pour couver les œufs et nourrir les petits avec des insectes qu’ils capturent en vol. Les jeunes hirondelles grandissent rapidement et quittent le nid environ un mois après leur naissance.
Les hirondelles des rivages sont des oiseaux migrateurs qui passent la majeure partie de leur vie en vol. Ils se nourrissent d’insectes qu’ils attrapent en vol et passent beaucoup de temps en altitude. Malgré leur petite taille, ces oiseaux sont robustes et peuvent parcourir des milliers de kilomètres lors de leur migration annuelle.
La présence des hirondelles des rivages en Bretagne est donc un signe de la beauté de la nature et de la saison estivale. Leur arrivée est très attendue et est célébrée par les Bretons qui considèrent ces oiseaux comme des porte-bonheurs. Ils sont une partie importante de l’écosystème et leur présence est vitale pour maintenir l’équilibre écologique.
Q2 – pouvez-vous détailler plus les deux premiers paragraphes : durée et distance parcourue durant la migration, d’où arrivent-elles ? techniques pour réparer les anciens nids. comportement durant la recherche d’un partenaire, comportement durant l’accouplement, ponte des oeufs. Indiquez dans une chronologie le temps passé à partir de leur arrivée.
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2) En effet, il est possible que les réponses fournies par l’IA soient erronées si la question posée est mal formulée ou si l’IA ne dispose pas des informations exactes nécessaires pour répondre à la question. Dans le cas de la confusion entre les hirondelles des rivages et les hirondelles rustiques, il s’agit d’une erreur d’identification des espèces d’oiseaux.
Cependant, cette erreur n’est pas irréversible ou fatale, car il est possible de la corriger en fournissant des informations plus précises sur l’espèce d’oiseaux concernée. Il est également important de noter que l’IA est capable d’apprendre et de s’adapter à de nouvelles informations, ce qui peut aider à corriger les erreurs précédentes.
En résumé, les erreurs de l’IA peuvent être réparables ou corrigeables en fournissant des informations plus précises. Cependant, il est important de noter que l’IA est un outil et que son utilisation doit être guidée par une supervision humaine pour éviter des erreurs potentiellement préjudiciables.
Nouvelle question posée à ChatGPT :
quelle est la différence entre une hirondelle des rivages et une hirondelle rustique ?
Les hirondelles des rivages et les hirondelles rustiques sont deux espèces d’hirondelles différentes, avec des caractéristiques distinctes.
L’hirondelle des rivages (ou hirondelle de mer) est une espèce d’oiseau migrateur qui vit près des côtes et des estuaires, dans des habitats tels que les falaises, les dunes et les marais salants. Elle a un dos bleu-noir foncé, une gorge rousse et une queue fourchue. Elle se nourrit d’insectes, qu’elle capture en vol au-dessus de l’eau.
L’hirondelle rustique, quant à elle, est une espèce d’oiseau migrateur qui vit dans les zones rurales et les villes. Elle a un dos bleu-noir et une gorge rouge brique. Elle a une queue moins fourchue que l’hirondelle des rivages. Elle se nourrit également d’insectes, mais elle capture ses proies en vol au-dessus des champs et des prairies.
En résumé, la principale différence entre les deux espèces d’hirondelles réside dans leur habitat naturel et leur mode de vie, ainsi que dans certaines caractéristiques physiques, telles que la forme de leur queue et la couleur de leur gorge.