Communiquer sur la merde

La page facebook de la mairie annonce : 

« Par arrêté municipal, les plages de Poudrantais, de Maresclé, de Loscolo, du Goulumer, du Bile, de Kerandré et du Palandrin sont fermées jusqu’à nouvel ordre pour la pêche loisirs et la baignade en raison des mauvais résultats d’analyse.

Merci pour votre compréhension »

Dans les commentaires, une personne a écrit : 

« Merci pour votre compréhension…pour comprendre, il faudrait nous expliquer la raison de ce problème récurrent et aussi comment il est possible de le résoudre. Merci »

Les commentaires s’accumulent : déjà 17 en une heure : « Pourquoi Poudrantais et pas la Mine d’Or ? » « En fait, on sait pas trop » « Déjà que ça débordait des campings avant les pluies, pas étonnant »

L’info n’est pas encore arrivée au site internet de la mairie.

Communiquer sur un événement de ce type, qui concerne directement les gens et leur impose une contrainte, cela suppose effectivement d’indiquer quelles plages ne sont pas concernées, même si en bonne logique c’est évident : cela contribuerait à la clarté de l’information. Idem si l’on disait un mot des raisons. Pourquoi avoir toujours peur d’en dire trop ?

J’ai dit il y a quelques jours à des personnes qui me parlaient de la pollution des plages en termes de déchets, que pour le reste (la merde en l’occurrence…), nous étions protégés grâce aux travaux réalisés à Poudrantais cet hiver afin d’éviter que les eaux usées mélangées aux eaux pluviales débordent dans la mer comme les années précédentes. J’ai peut-être eu tort de défendre, pour une fois, Cap Atlantique. En tous cas, j’aimerais bien savoir moi aussi. 

2 commentaires sur “Communiquer sur la merde”

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