Encore un géomètre aujourd’hui pour le projet Loscolo : mais où est donc le frein ?

Le projet Loscolo poursuit son bonhomme de chemin. Après les relevés des réseaux enfouis, un autre géomètre, de l’entreprise Atlantique Géomètres Experts à La Baule, effectue aujourd’hui des relevés sur le chemin du Loup par où passera la canalisation d’eau de mer entre le parc Loscolo et la plage du Maresclé. Il continuera avec l’entrée principale sur le côté Nord de la zone.

Deux hypothèses sont envisageables :

  • Cela signifie que le projet se poursuit et que la prochaine étape sera de creuser la tranchée afin d’enfouir les deux canalisations d’alimentation en eau de mer et de rejets des eaux après utilisation.
  • Cela signifie que les contrats passés avec les entreprises doivent être honorés, mais pas nécessairement que le projet se poursuivra. En effet, la crise économique majeure dans laquelle nous entrons va réduire tous les budgets : les dotations de l’État aux collectivités diminueront comme peau de chagrin, et un projet comme celui-là entrera en concurrence avec tous les autres projets que Cap Atlantique et la commune de Pénestin voudront pouvoir financer. La loi de finances rectificative est passée devant le Sénat avant-hier, mais mes compétences ne me permettent pas encore d’en analyser les conséquences. Proposez vos analyses si vous connaissez le sujet !

Parmi les options à envisager dans l’hypothèse où le projet Loscolo serait maintenu, il y a bien sûr, quoique personne n’en parle à ce jour, son financement par une augmentation des impôts locaux. Les autres communes de la presqu’île apprécieront. Mais un tel choix, éminemment politique, peut être la conséquence d’une logique administrative qui souvent renâcle à revenir sur une décision déjà prise, même si ses conséquences sont catastrophiques.

Ce ne sont là que des conjectures, mais comment faire autrement, si aucune information ne filtre de la part du maître d’œuvre ou des parties intéressées ? Le comité de pilotage n’a reçu aucune info nouvelle depuis septembre 2019.

Autre élément à prendre en compte, la Convention citoyenne pour le climat, mise en place l’an dernier par Emmanuel Macron, a fait connaître une partie de ses propositions en attendant un vote et leur inscription dans la loi (Le Monde, 11 avril 2020) : « les citoyens souhaitent lutter contre l’artificialisation des sols et l’étalement urbain « de manière beaucoup plus efficace », afin d’agir en faveur de la biodiversité et de réduire les consommations d’énergie liées aux déplacements. Il s’agirait notamment de limiter, entre 2021 et 2030, le nombre d’hectares artificialisés par commune au quart de ce qui a été artificialisé entre 2000-2020 ».

7 commentaires sur “Encore un géomètre aujourd’hui pour le projet Loscolo : mais où est donc le frein ?”

  1. nous sommes en pleine utopie, faire croire encore aux jeunes de Pénestin que la moule est leur avenir.
    Suivez l’évolution de celle-ci du temps ou elle se construisait dans la vilaine et aujourd’hui ou il faute aller l’a chercher du côté de l’ile Dumet.
    Elle est devenue commune comme celles de Charente ou d’ailleurs.
    Faut-il à ce point détruire, polluer des hectares pour assouvir quelques uns ?
    Que feront nous de ces bâtiments et de ces réservoirs de traitements des eaux dans quelques années ?

    1. bravo à ce commentaire qui me rassure ayant lu les dépositions affligeantes de l’enquête publique en faveur de ce projet archaïque .
      Penestin compte donc encore des gens qui savent réfléchir .

  2. “Perdre la Terre” (Nathaniel Rich)
    Nous aurions pu sauver la Terre,
    Mais nous ne l’avons pas fait.
    (Euh, disons que certains on tout fait
    Pour que nous ne puissions pas le faire!)

  3. C’est tout de même paradoxal de voir que la nature se repose ,grâce au confinement ,dans les zones urbaines ,et qu’ici à Penestin, on continue les travaux en pleine zone de biodiversité comme on passe la tondeuse partout dans les aires ” naturelles” de stationnement ou les zones de camping car , au bord de chemins larges de 3 m détruisant les fleurs sauvages ….alors qu’aucun ou presque véhicules ne circulent . Est il si urgent de faire ces ” entretiens ” ?
    et puisque l’adjoint en commande de cela est un sortant-entrant , qu’en pense monsieur le futur maire , en attendant sa prise de fonction ? c’est l’occasion d’y réfléchir puisqu’ il ne peut encore décider .Quelles seront ses orientations en matière de protection de la biodiversité ?

  4. Le Chemin du Loup ?
    Mais où est aujourd’hui le Loup ?
    Loup y es tu ?
    Loup, que fais tu ?
    Promenons nous dans les bois,
    Pendant que le Loup n’y est pas !
    Encore un lieu, qui ne sera plus sauvage !
    Ici, existe t il encore des endroits sauvages ?
    Sauvages ? Non ! Mais très sages.
    Oui, Hélas !
    Nous construisons,
    Quitte à détruire la végétation!

    1. tu as raison Paul , nos chemins n’ont plus rien de sauvage ce sont nous , les hommes , les sauvages !
      Navrant cet acharnement à détruire !
      Espérons que Pascal PUISAY et son équipe s’adresseront à Dominique BOCAROSSA pour sauver ce qui peut être encore sauvé !

      1. Certains, qui viennent “à la campagne” faire construire leur résidence secondaire, ne veulent pas de buissons ou d’ajoncs aux alentours, il y a des bêtes, la nuit!!! Sans parler des graines qui volent!
        Quand j’ai répondu qu’il y a longtemps qu’il n’y a plus d’ours ou de loups dans le coin, on m’a regardé d’un drôle d’air…
        La vie sauvage, sous toutes ses formes, végétale ou animale, se réduit comme peau de chagrin, oui,comme dit Éloïse il est urgent de sauver ce qui reste.

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