Dans la presse d’aujourd’hui…

Pénestin est un peu plus à l’honneur qu’à l’accoutumée dans L’Echo de la Presqu’île paru ce matin.

1) Sous le titre « Le parc conchylicole de Loscolo bien plus cher que prévu », Cathy Rio y rapporte les décisions du Conseil communautaire de Cap Atlantique du 4 novembre, et l’annonce d’un surcoût de 1,8 millions d’euros qui « va sans nul doute donner de l’eau au moulin de ses détracteurs ». Elle poursuit en indiquant qu’une partie des professionnels « s’interrogent sur l’intérêt d’un tel projet, s’inquiètent de son coût et redoutent d’être au final contraints d’y transférer leurs activités ». (cf. http://www.penestin-infos.fr/cap-atlantique-sapprete-a-augmenter-de-24-le-prix-du-metre-carre-sur-le-projet-de-parc-conchylicole-de-loscolo/ , et un article à venir avec des compléments sur ce même sujet, y compris ceux apportés par le prochain Conseil municipal, lundi 15 novembre.)

2) Un tournage de film était en cours ces derniers jours au Bile. Il s’agit du premier long métrage du cinéaste Gallien Guibert, intitulé Faux Départ. Son site internet en parle comme d’un « film de genre assumé »« un néo-noir immersif centré sur la problématique de l’abandonnisme : la peur irrationnelle de revivre la perte ou la disparition. » Le tournage s’est déroulé en assez grande partie dans une maison prêtée par ses habitants et réagencée selon les besoins du film. Celui-ci sortira en salle au 2e semestre 2022.

3) On a retrouvé le jeune homme de 21 ans, Aymeric Le Borgne, fils du maire de La Roche-Bernard, qui avait disparu le 5 novembre. D’importants moyens, hélicoptère, chiens de pistage, plongeurs, avaient été mobilisés. Il a été identifié en gare d’Hendaye, dans les Pyrénées-Atlantiques, lors d’un contrôle de gendarmerie.

On retrouve là un « style »

La page facebook « Osons Pénestin » avait lancé un appel le 7 novembre sous la plume de M. Puisay, maire de Pénestin. Le lendemain, il indiquait qu’« Aymeric aurait été retrouvé ». Il remerciait « tous et toutes pour vos partages et votre collaboration. Preuve que notre réseau d’informations fonctionne. » Les pauvres lecteurs d’Osons Pénestin n’en sauront pas plus…

On retrouve là un « style » : une expression hâtive (rappelez-vous, déjà, pour le blockhaus du Bile), l’apparence trompeuse d’un raisonnement logique (ici, il est question d’une « preuve »), et une forte composante d’auto-satisfaction.

Je peux d’autant mieux parler de tout cela qu’au moins sur le premier point, je souffre du même défaut : je parle souvent trop vite et trop tôt… Il y a une différence toutefois : je suis pour ma part prêt à le reconnaître. M. Puisay disait hier, devant son prédécesseur, M. Baudrais, qu’il lui restait beaucoup à apprendre. L’admettre est déjà un premier pas. A suivre, donc ?

M. Baudrais a prononcé hier un véritable discours-bilan

A ce propos, je publierai demain les principaux extraits du discours prononcé hier par M. Jean-Claude Baudrais à l’occasion de sa nomination au titre de Maire Honoraire de la commune de Pénestin.

Pourquoi ? Parce que j’éprouve, d’une manière générale, une vraie curiosité pour ce que disent ceux avec qui je suis en désaccord. Et M. Baudrais a fait hier un véritable discours-bilan, reprenant les grandes lignes de ce qu’a été, « de son point de vue », son action durant 25 ans.

Je présenterai ces extraits avec discrétion et respect, espérant compter parmi mes lecteurs ceux qui – libre à eux !-, ne se soucient guère du mien, de « point de vue » et à qui je ne l’imposerai pas. Notre commune, malheureusement et tristement divisée en clans, a besoin d’une autre vision des choses, je pense, afin de compléter celle que leur présenteront, sauf leur respect, Ouest France et L’Echo de la Presqu’île

PS. L’article de Ouest France est paru ce samedi matin. C’est bien ce que je craignais : on ne rend service à personne en alimentant une fiction unanimiste aveugle à tout ce qui viendrait la contredire, noyée sous les lieux communs, mais rédigée avec un laisser-aller indigne de l’événement. Nous devrions être beaucoup plus exigeants avec ceux dont la fonction est d’informer. Seule la photo, qui a eu la chance de saisir au vol une expression quasi “surnaturelle” du couple Baudrais, mérite de prendre place dans les archives de la commune de Pénestin.

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