Je cesse de publier les programmes « culture et/ou animations »

À la demande de quelques personnes, j’ai publié depuis deux mois à peu près un programme week-end, puis hebdo, débordant au-delà des limites de Pénestin, et complété à chaque fois par un petit élément de réflexion.

Je trouve que c’est long à préparer, pas très gratifiant, et je n’ai reçu aucune réponse après avoir demandé il y a deux semaines si quelqu’un serait intéressé pour m’aider à le rédiger. Par ailleurs, les statistiques de ces articles sont en baisse. Celui du 11 juillet a été lu à ce jour seulement 58 fois, alors que les précédents l’ont été respectivement 119, 79 et 115 fois. Enfin, les responsables des principaux lieux de concerts, expos ou conférences n’ont pas montré d’intérêt pour la promotion que je faisais, d’une certaine façon, de leurs activités.

Beaucoup d’informations sont désormais disponibles sur le magazine Bulles de Pénestin. Les autres le sont sur internet. Par ailleurs, vous pouvez demander à être ajoutés aux listes mails qui vous permettront de recevoir les informations régulières du Bateau Livre, de l’Annexe ou de la mairie de Pénestin.

À propos, pourquoi « culture et/ou animations » ? Eh bien parce que ce n’est pas tout à fait la même chose. Lorsqu’il s’agit de culture, on propose des œuvres ou des programmes qui stimulent les neurones, les papilles, les nerfs optiques et auditifs du public et on l’incite à participer, interagir, réfléchir et parfois prolonger la « proposition » qui lui est faite. S’agissant d’animations, on s’aligne sur les attentes supposées d’un public, par exemple celui des vacanciers, en se bornant à proposer une expérience de consommation, de délassement sans prétentions. Le problème est qu’à la longue, à force de programmes bêtifiants, on amène le public là où il n’était pas au départ, mais où l’on avait bêtement supposé qu’il se trouvait. Lydie Salvayre, écrivain d’origine espagnole, résume ainsi l’antinomie : “C’est le rêve de tout artiste d’être à la fois exigeant et populaire.”

Prochain article, justement : Delphine Legal-Quéméner, mosaïste, qui expose en ce moment au Bateau Livre.

Ah ! Et puis, une dernière référence : on apprend ce matin la mort d’Andrea Camilleri, père du roman noir moderne et « social » en Italie. Voici un lien : https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/07/17/l-ecrivain-andrea-camilleri-pere-du-polar-italien-est-mort_5490273_3382.html

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