Pensée vélo : « Il est drôle, votre vélo musculaire ! »

Voilà la première réflexion qui m’a été faite, il y a quelques jours, par quelqu’un qui me voyait circuler sur mon vélo trois-roues couché. Lui-même se déplaçait d’ailleurs sur un vélo électrique. Quelle surprise pour moi de découvrir qu’on pouvait rouler sur un vélo sans devoir faire usage de ses muscles, ne serait-ce que pour pédaler ! Comme quoi on en apprend tous les jours…

Evidemment, cela a mis en marche mon petit cerveau primitif. Bon Dieu, mais c’est bien sûr : il y a vélo « musculaire » et vélo électrique. Comment n’y ai-je pas pensé, à une époque où il est important de connaître les dernières évolutions de la modernité !

Le vélo électrique est comme la femme : il est l’avenir de l’homme. Voilà une pensée qui mérite d’être développée.

Bien sûr, le vélo électrique permet à une quantité de personnes de se mettre à pédaler, ce qu’ils n’auraient jamais imaginé auparavant, et qui, de plus, est bon pour la planète, puisqu’il leur permet de rouler à l’air libre, sans polluer, en laissant la voiture au garage.

Une bonne action citoyenne, sauf qu’elle dépense tout de même un peu d’énergie (très peu, mais multipliée par environ trois millions de véhicules, cela représente une certaine quantité).

De plus – mais je suis sans doute mauvaise langue -, cela représente aussi la fabrication d’environ trois millions de batteries, entraînant le développement de ces nouvelles carrières de lithium qui fleuriront bientôt dans toute l’Europe, à la place des horribles puits de pétrole qui enlaidissent déjà le monde.

Alors ne pourrait-on pas penser d’abord « vélo musculaire » et réserver les VAE (vélos à assistance électrique) à ceux qui en ont vraiment besoin ? On pourrait se référer pour cela à l’ excellent article de « L’âge de faire », qui prônait l’usage du VAE sur ordonnance pour les personnes âgées (âge à déterminer) ou pour les personnes en situation de handicap ou souffrant d’une contre-indication quelconque.

La « pensée vélo » me semble avoir été quelque peu détournée et mériterait d’être étudiée avec plus de compréhension : mieux vaut apprécier l’effort comme un bienfait pour le corps que d’y remédier par un système électrique supprimant ou atténuant partiellement cet effort. Ceci s’applique aussi aux trottinettes et autres moyens de transport à propulsion électrique (et non à assistance électrique).

Cette pensée est liée à certaines de mes convictions, qui, bien sûr, n’engagent que moi.

B. de K., alias Jean-Marc Bonavoir

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