Une déclaration de MM. Bernard et Boccarossa, élus d’opposition au Conseil municipal de Pénestin

Le prochain Conseil Municipal, prévu le 9 mai, est aujourd’hui reporté. 

Au moment où nous écrivons ces lignes, nous n’avons pas connaissance d’une nouvelle date. Le Procès-verbal du dernier Conseil Municipal qui s’est déroulé le lundi 27 mars 2023 ne sera donc pas disponible aux Pénestinois(es) avant plusieurs semaines. 

Ce lundi 27 mars, nous sommes intervenus sur un sujet lié aux dérives et allégations mensongères de la majorité. Cette intervention complétait l’annonce de la démission de D. Boccarossa, prévue de longue date, pour permettre à un autre membre de la liste du « Bon Sens » d’intégrer le conseil.

Vu les circonstances et les accusations proprement diffamatoires relayées par une presse, ouverte à des milliers de lecteurs, il nous semblait important de rendre public nos propos sans attendre le compte rendu officiel de la municipalité. 

Notre intervention a été lue et enregistrée lors de ce dernier Conseil Municipal et sera donc retranscrite telle quelle dans les annales de la commune et de la préfecture.

Mais avant, il est nécessaire de faire une mise au point afin que les rôles ne soient pas constamment inversés. 

. Depuis le début de cette mandature nous avons alerté les Pénestinois(es) par nos lettres ouvertes, huit au total, de toutes les dérives de la majorité avec des preuves à l’appui. Certains ont probablement pensé à une propagande délibérée et systématique ou considéré nos propos infondés malgré nos sources vérifiables par tous les habitants. Nous avons, durant tout ce temps, accepté les règles de cette joute particulièrement déplacée au sein d’une petite commune comme la nôtre mais nous voulions respecter un engagement auprès de nos électeurs, même si cela nous paraissait une bataille perdue face à la notoriété d’un maire dont la parole a toujours plus de poids que deux élus de la minorité. Ce terme de « minorité » a été d’ailleurs vite remplacé par « opposition ». 

. C’est M. Puisay qui, dès les premiers mois après son élection, a rejeté toute idée de collaboration en nous cloisonnant définitivement dans le rôle d’opposants. Il a gâché le potentiel offert par deux élus de la minorité prêts à collaborer. L’opposition est une création du maire qui est également responsable de la perte de trois élues au sein de sa majorité.

. Malgré cela, nos actions et propositions, durant ces trois années de bénévolat, n’ont pas été vaines. Les procès-verbaux des Conseils Municipaux, notre participation effective à la révision du PLU et aux commissions, nos courriers pour prévenir et dévoiler des impostures, notre vigilance sur chacune des décisions de la majorité, notre campagne contre la vente du presbytère ou les lettres ouvertes distribuées régulièrement aux Pénestinois(es) témoignent, en partie seulement, de notre volonté de défendre les intérêts de la commune. 

Mais ces trois années sont aussi une expérience humaine pénible. 

Nous avons eu honte. Honte de cautionner par notre présence un Conseil Municipal qui ignore la probité et la transparence. 

. Soyons précis. Le handicap de M. Puisay, s’il existe, est aussi celui de ses collaborateurs élu(e)s qui, avec une éducation civique sommaire, couplée pour certains d’une jobardise irréversible, insultent le passant ou des collègues, mordent comme des pitbulls à chaque fois que l’on ose exprimer une opinion différente de la leur, sourient avec un air bêta aux interventions de leurs opposants sans pour autant développer ou justifier leur choix. 

. Les élus minoritaires parlent face au vide silencieux de la majorité. Seule la voix de M. Puisay coupe systématiquement l’amorce d’un débat qui n’a donc jamais lieu, en déclarant : « c’est la majorité qui décide », « délibération suivante » ou « la séance est levée » ou bien encore, « votre temps de parole est dépassé ». 

Le concept même de débat est pour ainsi dire rayé de notre institution locale. 

L’attente du public dans la salle du conseil qui espère poser des questions ou faire des observations à la fin des délibérations, est évidemment un rêve sans fin. 

A ce mépris proprement scandaleux affiché envers les concitoyens, se superpose la lâcheté du silence. Certains de ces « collaborateurs », tout aussi pleutres, feignent de se situer au-dessus d’une mêlée qu’ils ne cherchent même pas à comprendre car pour eux l’opposition ou la minorité « est toujours contre tout » ou bien « ne fait rien et critique ».  C’est d’ailleurs aussi par habitude, (la moitié d’entre eux ont déjà exercé plusieurs mandats), que tout est possible puisque personne n’a jamais rien eu à redire sur des agissements proches d’une petite délinquance de quartier. 

Aujourd’hui encore ils sont tellement sûrs de leur bon droit qu’ils en oublient les règles élémentaires de l’élu, même si « par habitude » encore, ils les ont votées en début de mandat. 

Des actions sous le couvert d’une légalité qui se rapprochent de l’usurpation, aux embauches pour des proches (politique, familiale ou amicale) à des arrangements « entre amis », et bien d’autres, créent une ambiance malsaine où le coupable n’est pas le malfaiteur mais celui qui dévoile ou dénonce publiquement les « magouilles » réalisées bien souvent au détriment de la collectivité. 

Les collaborateurs du maire, dit-on, sont aussi en général son image et sa pensée. 

Quant à « ceux qui ne font rien et critiquent », c’est à dire notre minorité, ils exercent leur devoir d’élus en travaillant sur les dossiers auxquels ils ont accès, ils vérifient ou proposent ou bien encore dénoncent des incohérences préjudiciables pour la commune. 

La révision du PLU a d’ailleurs révélé l’inaptitude de M. Puisay et celle des élus de la majorité, à proposer des orientations pérennes et constructives.  Les seules propositions, que M. Puisay rattache à son « programme politique », ont été de redéfinir des extensions d’urbanisation déjà localisées par la précédente municipalité depuis 2010 et de satisfaire à des organisations extra communales au mépris parfois de la Loi Littoral ou à quelques particuliers bien placés pour avoir de l’influence sur le foncier au sein de la commune. 

Face à cette insuffisance sur la politique d’aménagement du territoire, nous avons fait plusieurs propositions, la plupart validées par le bureau d’études, d’autres refusées par le maire sans réels arguments. 

Certains collaborateurs de la majorité ont raison, du moins le croient-ils. Les ignorants, disent-ils, sont au-delà du cercle fermé des adjoints avec le maire au centre, jouant le prélude d’une partition stalinienne encore incomplète. 

Notre commune, parmi les premières instances démocratiques du pays, est malade de ces pouvoirs maladroits et malhonnêtes. 

C’est peut-être finalement cette émergence d’une gouvernance sans répartition qui est la plus intéressante. Sans cesse, le maire fait référence à la démocratie et au débat, tout en appliquant leur contraire. 

On assiste à la naissance d’une conduite autocratique, qui aboutit généralement à un système autoritaire décrit dans les livres d’histoire. Mais de suivre cette évolution dans la vraie vie a quelque chose de troublant. 

On sait que cette expérience n’ira pas plus loin que les frontières de notre commune et c’est plutôt rassurant. Personne en France, du moins nous le supposons, ne souhaiterait reconstituer cette histoire infâme pleine d’enseignement. 

Le maire et sa majorité, marches après marches, reproduisent l’édifice d’une petite dictature suave et lénifiante à souhait. (Suppression des bureaux, inutilité des commissions, rétention ou dissimulation de documents, harcèlement jusqu’à la démission, un CDD non reconduit pour laisser la place à un proche etc…). 

Le mensonge, la langue de bois, la sanction, le chantage, la pression, l’opacité, une participation citoyenne galvaudée, enfin presque tous les attributs d’une société qui, d’une démocratie, glissent inexorablement vers un verrouillage des échanges mais toujours accompagné avec des bons mots et toujours avec un sourire. 

Ces élus, au moment de voter, n’échappent pas non plus au mot d’ordre, « tous derrière le chef, unis face à l’adversité » oubliant les enjeux dont ils se font complices. 

Cette lobotomie consentie les rend absents ou muets durant la plupart des Conseils Municipaux, seule et dernière instance où il encore possible d’exprimer officiellement un avis. Celles et ceux qui ont des intérêts financiers à défendre ou à protéger ont une raison de se taire. Quelques uns, poltrons, préfèrent la discrétion et d’autres plus lâches, comme l’apôtre Pierre avec le Christ, n’hésitent pas en aparté à se dédouaner des actions ou paroles du maire. Ce sont les mêmes qui le renieront en cas de coup dur pour préserver des petits avantages aussi petits qu’eux.

Les trois élues de la majorité, qui ont pris leurs distances pour ne plus être les complices d’une gouvernance sans transparence, sont accusées de trahison par leurs propres collègues, insultes comprises. Mais n’est-ce pas M. Puisay, qui a trahi leur confiance et celle de ses électeurs ?  

M. Puisay a réussi en trois ans à diminuer sa majorité tout en consolidant une opposition qui, nous le rappelons, a été créée par lui en refusant toute collaboration. C’est un tour de force que personne, ici présents, ne pouvait imaginer. 

On se souvient aussi de ses prétentions, comme celle par exemple de trouver une solution en partenariat avec le propriétaire de l’espace Océan, aujourd’hui sans lendemain, de sa compétence dans le « management » disait-il, qui serait un atout pour une ouverture et une participation plus active des habitants. Aujourd’hui, nous en sommes réduits à un « management » archaïque qui nous renvoie aux années 50. 

Armelle Peneau Mirassou, notre ancienne collègue et amie, avait déjà perçu, dès le début de la mandature, le danger que représentait M. Puisay. Nous la citons par un extrait de sa lettre de démission du 13 avril 2021, soit un an après les élections : « M. Puisay vous conduisez les réunions, conseil et commissions, en imposant un fonctionnement autocratique qui vous permet d’ériger le principe de ne tenir aucun compte des suggestions et avis émis par la minorité. Ce verrouillage du débat démocratique place lors des séances un climat glauque donc malsain. Ces raisons, non exhaustives quant à vos postures et agissements motivent mon choix considérant ainsi que ma présence à ces instances est inutile ».   

Les mensonges récurrents du maire et de la majorité, révélés à plusieurs reprises par les élus minoritaires dans le bulletin municipal et les lettres ouvertes, dont certains étrangement inutiles, les plaintes larmoyantes de M. Puisay qui s’entendent jusqu’au Conseil communautaire, une condescendance et une aversion aux propositions de la minorité, que la majorité n’hésite pas à récupérer pour alimenter un bilan « globalement positif », confirment malheureusement deux années plus tard le constat édifiant d’Armelle Peneau Mirassou. 

Cette duplicité explique notre difficulté à séparer les ambitions personnelles d’un intérêt pour le bien commun. Ainsi, pour justifier la vente du presbytère au Diocèse, un bâtiment communal et son terrain constructible en plein centre bourg, M. Puisay a déclaré avoir besoin d’argent tout en le cédant au prix le plus bas et avec une réduction supplémentaire. Pourquoi un tel mensonge ? Ce cadeau au bénéfice de l’acheteur est-il un acte de foi ? Un arrangement complice avec le diocèse du Morbihan ? Ou bien serait-ce la maladresse d’une incompétence ?  La question est légitime car vendre, du moins brader, un bien communal qui pourrait profiter aux Pénestinois(es) sans pour autant délester la commune de ses charges financières, laisse perplexe. 

Le patrimoine communal est également détruit, l’insertion paysagère bafouée, et l’esthétique ignorée. Quant à la question environnementale, elle mérite mieux que des bricolages propagandistes.

Pas l’once d’une autocritique n’accompagne le parcours de la majorité, car l’action, terme de référence, est à la fois une pensée et son résultat. Cette contorsion intellectuelle originale est accompagnée par un désir de paraître, et conduit à répéter ce que d’autres disent ou proposent, comme les sots, avec le risque de ne pas en mesurer la portée. 

Ce télescopage étonnant a surtout le défaut de limiter une réflexion qui, de fait, précipite cette majorité dans « un à peu près » et l’entraîne à bâcler des projets et son environnement, comme par exemple, un arrêté préfectoral non respecté pour une intervention sur un site classé et protégé, ou une voirie à la pointe du Bile qui sera tôt ou tard à refaire.

Dans ce fatras de réalisations à l’emporte-pièce, un « chaussidou » entre le bourg et Tréhiguier esquive malheureusement un projet qui se devait pérenne et sécurisé comme une voie verte. 

Cette propension aussi à utiliser des chiffres en pourcentages qui travestissent une réalité et dissimule un échec, comme par exemple les « 80% qui plébiscitent la réhabilitation de l’ancienne mairie » dont le nombre de votants n’a pas dépassé les 59 habitants, sans oublier la dizaine de personnes en « atelier pour la revitalisation du bourg » suffisante selon ces élus, pour qu’elle devienne une participation citoyenne, etc…

Cette manipulation du réel conduit à des certitudes osées mais ridicules, lorsque ces mêmes élus déclarent que le nouveau logo, image emblématique de la commune, est aussi un clin d’œil à la mytiliculture. Car pour eux, l’accent sur le « é » de Pénestin est une moule, ce qui dans l’absolu, signifie prendre les Pénestinois(es) et les mytiliculteurs pour des imbéciles. 

Les contradictions s’additionnent aussi, comme lorsque dans le bulletin municipal de janvier, il est recommandé de construire pour des jeunes sur un foncier communal du centre bourg et que ce même foncier est offert au diocèse, qui n’hésitera pas, contrairement aux 10 élus qui ont voté pour la vente, car beaucoup plus compétent en la matière, à profiter de cette opportunité pour doubler ou tripler son investissement. 

Une honte. Oui, vous qui nous représentez, élu(e)s de cette majorité, nous avons eu honte. Honte de cet arrangement complice avec le diocèse, honte de cette église censée représenter et unir croyants ou non croyants, honte de cette confiscation au détriment des contribuables pénestinois(es). Hontede vos mensonges. Honte de vos prestations granguignolesques, politiques diront certains, honte de votre irrespect envers une citoyenne connue pour son dévouement auprès des Pénestinois(es), honte de vos faux semblants, honte de vos réalisations tape à l’œil, honte des privilèges accordés, honte de votre indécence vis à vis de la gent féminine…

M. le maire et quelques-uns de sa majorité auraient eu un comportement inapproprié à l’égard d’une autre personne également élue au sein de cette même majorité. 

Pour être clair, il y aurait eu, et nous employons à dessein le conditionnel, une agression sexuelle suivie de harcèlement et des pressions exercées sur la victime présumée. Harcèlement exercé par d’autres élus de la majorité qui, de fait, seraient complices de ces actes. (Ouest France 25 avril)

Aujourd’hui, il y a encore des élus(es) de la majorité, comme M. Bauchet le premier adjoint, qui osent déclarer à la presse leur étonnement et découvrir les faits depuis quelques jours seulement alors que de nombreux pénestinois(es) en parlaient entre eux depuis plus d’un an et d’autres depuis plusieurs semaines. M. Bauchet n’est plus à un mensonge près. Que fait cet homme, qui aussi ne respecte pas les règles républicaines, au sein d’un Conseil Municipal ? 

Qu’en pense Mme Bretonneau, adjointe et représentante aux droits des femmes ?  A-t-elle eu un comportement approprié ?  Qu’en pense M. Picard, conseiller à la sécurité ? Qu’en pense M. Lizeul, adjoint et vétéran du conseil ? Qu’en pense tous les autres élus de la majorité ? Ont-ils eu un comportement approprié ?  

Ces représentants de la commune pourraient ne plus avoir leur place au sein des instances communautaire et officielles. Ils malmènent l’image et la réputation de notre commune et nous discréditent auprès de tous nos partenaires. 

Le texte qui suit a été lu et enregistré au dernier Conseil Municipal du 27 mars 2023.

Quelques exemples sur les échanges entre notre minorité et les élus de la majorité.

  • Par M. Frédéric Bernard :

Les rumeurs que les membres de la majorité et M. Puisay font circuler sur la commune, certaines diffusées par du personnel communal, ne sont pas digne d’un maire.

On a été accusé d’avoir critiqué les pompiers qui sont intervenus sur l’incendie de la maison de M. Piau alors que nous avions loué leur compétence et la rapidité de leur intervention.

Il est dit ouvertement que je suis un alcoolique et que je suis alcoolisé lorsque j’interviens en Conseil Municipal. Que mon comportement est dangereux et que je me plais à « foutre le bordel ». 

Question boissons, les adjoints et conseillers profitent des largesses de la commune. Les fêtes communales sont très bien arrosées. Quelques uns d’ailleurs s’enivrent sans aucune pudeur.

Les mails et les courriers que vous envoyez à certaines personnes sont de scandaleux mensonges. Vous cherchez à me discréditer, comme dans un mail envoyé à M. Boccarossa le 10 septembre 2020, 

Vous avez aussi voulu me discréditer en incluant dans le mémoire de la procédure en cours sur le permis d’aménager de Loscolo, des éléments diffamatoires.

Je vous cite : « certains mytiliculteurs contestent effectivement le permis d’aménager. Il apparaît en second lieu que certains d’entre eux ont été mis devant le fait accompli. Ces requérants ont en effet reçu un courriel la veille au soir de M. Frédéric Bernard, troisième sur la liste de M. Boccarossa aux dernières élections municipales, leur précisant avec un respect aigu de la liberté individuelle que s’ils ne se manifestaient pas leurs noms figureraient dans le recours ».

Cette accusation grave, d’exercer un chantage envers mes collègues, est un mensonge diffamant. Il porte atteinte à mon honneur et par répercussion à celui des membres de ma famille, aussi professionnels de la mytiliculture. J’ai d’ailleurs obtenu de l’ensemble des professionnels, sauf les neveux de Mme Girard, votre adjointe, des attestations confirmant que je ne leur avais jamais envoyé de mail.  

Par contre, aujourd’hui et preuves à l’appui, je vous accuse de spolier la commune que vous ne connaissez pas et que vous ne respectez pas. Je vous accuse de ne pas respecter les pénestinois(es) et plus particulièrement ceux qui vous ont élu.

Vous ne faites rien pour vendre au meilleur prix des biens, vous bradez terres, terrains ou immobiliers de manière irresponsable avec la complicité des adjoints et des conseillers. 

Pour quels intérêts ?

Nous espérons que certaines affaires vous concernant deviennent public et que tout ceci cesse.  

  • Par M. Dominique Boccarossa :

En juin 2020, je me propose d’aider les adjoints selon mes compétences. On me répond que c’est inutile.

En juillet 2020, je demande un rdv au responsable du service technique pour visiter les locaux et les moyens mis à disposition pour le personnel. Le maire donne son accord au responsable du service. Une fois sur place, le maire nous rejoint en cours de visite pour me demander de quitter les lieux avec virulence. La visite devait durer à peine un quart d’heure. 

Egalement en juillet 2020, après avoir prévenu le maire par l’intermédiaire de M. Picard. Je propose au personnel technique, qui manque de temps en période estivale, d’installer des ganivelles afin d’assurer la protection des hirondelles de falaises au Maresclé. M. Lizeul intervient, m’ordonne de quitter l’espace technique et m’insulte en présence de M. Jauny venu aidé au chargement des ganivelles et des poteaux. Lors du bureau municipal je demande à M. Lizeul de s’excuser. Le maire et M. Lizeul refusent.

En 2021 mon véhicule est rayé sur toute sa longueur. 

Au Conseil municipal du 19 novembre 2021 j’informe qu’un véhicule a tenté de me renverser

Dans un courrier du 19 mai 2021 je demande des explications à M. Puisay sur l’organisation de l’accueil à la mairie car je n’ai pu obtenir un tampon de réception sur un courrier destiné à la mairie. Mme Bretonneau m’explique qu’il existe un règlement particulier pour l’opposition.

Lorsque je lui demande de quel règlement il s’agit, elle me répond que c’est elle qui l’impose.

Ce règlement particulier pour l’opposition est confirmé par M. Puisay par courrier. 

Dans un courrier du 20 mai 2021 avec copie à tout le personnel communal

M. Puisay m’accuse de « mettre les agents communaux en situation difficile », ainsi que les agents de la communauté d’agglomération que je n’ai jamais rencontrés.

En commission PLU du 13 juillet 2022 je demande un compte rendu de la réunion des personnes public associées (PPA, Cap Atlantique, CIC, CRC) car la note de synthèse de deux pages éditées par le bureau d’étude est insuffisante. Elle omet des interventions, certains sujets abordés en cours de réunion. La note de synthèse ne mentionne pas également l’absence du maire dans la deuxième partie de la réunion. Je suis aussitôt vilipendé par M. Jacob qui représente le bureau d’études. Je suis traité de personne pitoyable et autre. Le maire et les adjoints présents, soutiennent ses propos. 

Par la suite j’ai rédigé un « vrai » compte rendu de 17 pages que j’ai communiqué à toutes les personnes présentes à la réunion y compris à M. Puisay. Je n’ai eu aucun retour négatif des principaux acteurs, ni même du bureau d’études. Ce document sera par la suite communiqué à tous les élus.

Sur le Facebook « Osons Pénestin » M. Puisay insiste sur le fait que M. Boccarossa « s’attaque aux hommes » « s’en prend aux personnes » sans préciser qui sont les personnes concernées et de fomenter une « entreprise de démolition ». M. Boccarossa a toujours répondu à ces accusations en précisant qu’il dénonçait uniquement des irrégularités et leurs responsables. 

Au Conseil Municipal du 5 décembre 2022, M. Puisay déclare avoir reçu de M. Boccarossa un « mail choquant » mais refuse, à la demande de M. Boccarossa, de le lire aux élus. Cette accusation offensante jette le discrédit sur M. Boccarossa sans aucune explication. 

Sur le Facebook « Osons Pénestin » M. Puisay accuse M. Boccarossa de ne pas respecter le « plébiscite électoral » sans le démontrer et le discrédite en affirmant qu’il ne fait jamais aucune proposition.  

(On peut lire toutes les propositions sur les Procès-verbaux des conseils, comme par exemple : la rénovation et protection des dunes, des hirondelles de falaise, fauchage raisonné, piste cyclable, atlas de biodiversité, recyclerie, restauration scolaire, gratuité du musée de la mytiliculture, toutes les propositions sur le PLU en révision au cours d’une douzaine de réunions dont celle des PPA etc… )

Sur le bulletin municipal d’avril 2022, M. Puisay utilise les mêmes propos diffamatoires que sur Facebook et sous-entend que les « attaques » de M. Boccarossa peuvent mener un maire au suicide. (L’exemple cité par M. Puisay fait référence à un maire qui s’est donné la mort pour des raisons essentiellement privées). Cet amalgame est une accusation extrêmement grave. 

Le 13 mars 2023, en commission d’urbanisme, M. Bauchet profère des menaces à M. Boccarossa. Lors de cette même commission, M. Bauchet l’accuse d’avoir construit sans déclaration préalable et dans une zone agricole. M. Bauchet diffuse cette fausse rumeur parmi les employés communaux et les habitants.

(Les documents de cette déclaration préalable peuvent être consultés par tous les habitants en mairie. Il n’y a aucune irrégularité. La déclaration préalable a été déposée en 2013 sur un terrain constructible, également vérifiable sur le PLU 2010). 

Lors de cette même commission, le maire et un employé communal déclarent que les documents d’urbanisme communicables à tous citoyens ne le sont pas systématiquement pour les élus de l’opposition. Les conditions sont différentes pour les élus de l’opposition.

Et cetera…

13 commentaires sur “Une déclaration de MM. Bernard et Boccarossa, élus d’opposition au Conseil municipal de Pénestin”

  1. Merci pour cet article qui éclaire l’impression que j’avais eu lors du conseil municipal auquel j’ai assisté fin 2022. Affligeant…

  2. Tout ce qui touche au presbytère est opaque et mystérieux.
    Tout d’abord, la vente. Pourquoi vendre un bien communal sans en informer les administrés ?
    Pourquoi le vendre à un tarif bien en dessous de sa valeur au cours du marché ? Pourquoi octroyer un rabais supplémentaire à l’acheteur (le diocèse) sous prétexte de travaux à réaliser alors qu’il est actuellement occupé et que des travaux de remise en état ont été faits lors de la précèdente mandature.
    Pourquoi cacher la signature de la vente ? Lors du conseil municipal du 30 janvier 2023 (voir PV sur le site de la mairie) Mr le maire a déclaré qu’il attendait la fin du recours alors qu’à la lecture du grand livre, il apparait que celui-ci a été vendu le 7 décembre 2022 ?
    Pourquoi le bail et le montant du loyer concernant l’occupation de ce presbytère par le prêtre est-il si mystérieux ? Malgré de nombreuses demandes, l’opposition n’a jamais pu obtenir copie de ce bail, ni le montant du loyer payé.
    A chaque demande de l’opposition, la rédaction de ce bail et le montant du loyer varient sans pouvoir obtenir de réponse fiable. Encore une fois, c’est à la lecture du grand livre, qu’on trouve une ligne concernant la régularisation du loyer de 2012 à 2022 pour un montant de 1961.96 euros soit environ 15€ par mois !!!!! pourquoi autant d’opacités et de réponses erronées données par le maire ?
    Mr Bauchet résume en disant : « ce n’est pas nous, c’est le diocèse qui nous a demandé » (PV du CM du 12 septembre 2022). On pourrait comprendre : « ce n’est pas nous qui avons vendu le presbytère, c’est le diocèse qui l’a acheté » …….

  3. Courage à Dominique Boccarossa et Frédéric Bernard, ils n’ont pas à rougir de leurs actes. Ce qui se passe à Pénestin se passe aussi hélas dans d’autres communes, et que dire de l’Etat..? Il y a pas mal de points communs : pas de débat, pas de démocratie, mépriser ceux qui ont une opinion différente. Servir ses propres intérêts et ne pas se préoccuper du bien commun. Le cynisme et l’arrogance règnent. Une fois élu, beaucoup restent le bec ouvert dans l’attente d’un morceau de gâteau. La différence est peut-être dans le fait qu’au niveau de l’Etat “ils” ont acquis de l’expérience, et ” ils” veulent monter plus haut. Alors quand “ils” sont pris la main dans le pot de confiture, “ils” se font oublier un moment, puis reviennent par une autre porte…
    Mais pour en revenir à nos moutons, je pense que ceux qui ont de la dignité dans le groupe de la majorité n’ont pas d’autre choix que de démissionner.

  4. … Et pendant ce temps-là, – d’après ce qu’en m’a dit il y a quelques jours un résident permanent – M. le Maire jouerait aux abonnés absents, parti “en vacances” (!!) parait-il, sans même avoir donné la moindre consigne à sa propre “majorité” (ou ce qu’il en reste….) . N’est-pas significatif finalement de sa VRAIe personnalité voire de son indifférence au sort des Pénestinois quel que soient leurs opinions ? (Je n’utilise pas à raison un autre terme largement galvaudé ces derniers temps). Comme “conciliateur” Pénestin et ses habitants auraient pu trouver mieux ! Et maintenant ?? Remise du compteur municipal à zéro pour percer l’abcès ou climat délétère et forcément exécrable durant 3 ans ?

  5. Pour répondre à Jacques C. sur la rétention ou dissimulation des documents .

    Un exemple d’une demande sur 8 mois toujours inaboutie à propos de la vente d’un bâtiment communal (presbytère) :

    – Le 7 octobre 2022, nous demandons par écrit deux pièces communicables après délibération. L’une concerne le détail de l’évaluation des domaines, l’autre le bail de location.
    – Nous réitérons la demande le 12 et 14 octobre 2022.
    – Après notre recours gracieux resté sans réponse et notre requête en contentieux mi janvier,
    nous demandons à nouveau ces documents le 3 et 18 avril 2023.
    – Notre dernière demande date d’aujourd’hui, le 5 mai 2023.

    Parallèlement à cette demande, nous découvrons sur le Grand Livre Comptable par Article qu’un rattrapage de loyer sur 10 ans (2012-2022) a été enregistré avec une somme de 1 900 euros, soit 15 euros par mois pour la location du presbytère, bâtiment communal de 200m2 et de son terrain attenant de 2000 m2 en plein centre bourg.
    Et cela sans aucune délibération ni information en conseil municipal.

    Dominique Boccarossa

  6. Pour avoir été à plusieurs conseils municipaux en tant que spectateur, je confirme que c’est affligeant de constater le refus catégorique de tout dialogue de la part de la majorité.
    Habitants de Pénestin REVEILLEZ-VOUS on ne peut plus continuer et accepter d’être dirigés de la sorte .

  7. Votre tribune me tord les tripes tant nous vivons la même chose dans notre commune ! Vous remplacez presbytère par école des filles, et tout y est, même le faux suicide ! Rejoignez AELO, pour partager votre vécu !
    Une élu minoritaire d’une commune de l’Hérault

  8. Les procès-verbaux des séances du conseil municipal, montrent bien l’ambiance décrite dans la déclaration MM. Bernard et Boccarossa.

    Ils évoquent de la rétention ou de la dissimulation de documents. Je ne peux le croire, car tous les fonctionnaires connaissent la fiche sur les notions clés sur la préparation du conseil municipal, éditée par le CNFPT, qui est très bien faite.

    « Avant toute séance du conseil municipal (voire, si nécessaire, au cours de celle-ci), chaque conseiller dispose d’un droit individuel à demander des compléments d’information et à consulter le dossier de chaque projet de délibération. Le maire ne doit dissimuler sciemment aucune information utile et doit la communiquer sur simple demande.
    Ce droit d’information est spécifique aux conseillers municipaux ; il se distingue du (et s’ajoute au) droit général d’accès aux documents administratifs. … »

    Ce que je crains, c’est que les documents n’existent pas.

    Au conseil du 14 février 2022, monsieur le Maire présente le projet de création d’une maison de santé pluridisciplinaire, avec une décomposition du budget en dépenses et recettes.

    On peut lire l’échange suivant :
    Madame Mylène GILORY demande quel est l’emplacement de la maison de santé ? Monsieur le Maire lui répond au droit de l’office du tourisme. Elle demande également quel est le projet car il n’y pas eu de plans présentés. Monsieur le Maire lui répond que, pour le moment, la commune est en lien avec les professionnels de santé afin de définir au mieux leurs besoins pour, par la suite, présenter un projet.

    Manifestement le maire présente un budget prévisionnel sans dossier finalisé, à donner aux conseillers municipaux.

    Le code de la commande publique impose de définir les besoins (un programme) à tout préalable de maîtrise d’ouvrage.

    Le 14 février le programme n’est pas défini et le Maire présente un budget prévisionnel. Trop fort !
    Au conseil municipal du 30 janvier 2023, le budget de la maison de santé pluridisciplinaire de 1 221 345 €HT passe à 1 549 091 €HT. Ce n’est pas grave, on ne vote que sur la subvention !

    Dixit Monsieur le Maire : tous les chiffres proposés ont été travaillés avec l’architecte et l’assistance à maîtrise d’ouvrage, ils n’ont pas été inventés ; je rappelle que nous sommes dans le cadre d’une demande de subvention.

    La rien ne va plus :
    – Le maire veut délibérer sur une subvention d’une opération qui n’a pas encore été approuvée par délibération du conseil. La charrue avant les bœufs. Si l’opération n’est pas approuvée ensuite ?
    – C’est un ouvrage de bâtiment et non d’infrastructure et un architecte a été missionné, sans programme et sans enveloppe du maitre d’ouvrage affectée aux travaux, approuvée par délibération. Le code de la commande publique n’est pas vraiment respecté. 2ème charrue avant les bœufs.
    – …. etc.

  9. Merci Gérard d’avoir permis cette publication qui éclaire la situation et d’avoir enfin l’objectivité nécessaire.
    Bravo à Daniel de pouvoir garder cet optimisme en évoquant une 4° possibilité, mais je crains fort que certains aient perdu la définition de l’honneur et ne dépassent pas la 3° voie!
    jm

  10. Merci pour cet article. il illustre bien de nombreux cas concrets et vérifiables.
    Ce témoignage est affligeant, que notre belle commune soit administrée de la sorte, quel gâchis !

  11. Et maintenant que vont faire nos chers élus ?
    Première hypothèse : Intenter un procès en diffamation à ces 2 garnements, Mais il leur faudrait alors des arguments et du courage.
    Deuxième possibilité : Une réponse argumentée point par point et publiée soit sur ce blog, soit dans un autre média accessible aux Pénestinois. Cela semble impossible si l’on ne sait pas faire preuve d’une mauvaise foi totale, mais intelligente
    Troisième voie qu’ils pourraient choisir. Ne rien dire en dehors de ragots et coups de gueule en public restreint. Et je crains que cela soit malheureusement leur issue la plus probable.
    Et il leur reste encore une quatrième possibilité, le chemin de l’honneur, démissionner

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