Valérie Laloux reste avec nous…

Valérie Laloux aime son métier. Elle me dit à peu près : « C’est bien de savoir faire quelque chose et de pouvoir faire ce qu’on sait faire. » Quiconque a eu parmi ses proches un ou une étudiant(e) en médecine se sera rendu compte de la quantité phénoménale de connaissances à acquérir pour devenir médecin. Vous avez vu le film « Première année » qui est repassé à la télé mercredi soir ?

Mais c’est encore loin de suffire. Les connaissances, ça ne fait de vous qu’un « technicien ». Quand on voit Valérie exercer, on comprend qu’il y a aussi des valeurs : celles que les « médecins de campagne » ont faites vivre jusque récemment. Et puis l’intuition, la déduction, la nuance… Et encore ce sens essentiel de la conviction : délivrer une prescription à un patient, c’est bien, mais nous, patients, nous sommes loin d’être obéissants, ni rationnels. Et là, Valérie excelle ! Elle nous fait passer la potion tout en finesse. 

Il lui faut aussi s’adapter à toutes sortes de catégories de personnes, et Pénestin est particulièrement riche à cet égard. Je crois que peu sont parvenus à ce point, en une petite trentaine d’années, à connaître toute la diversité de notre commune. 

Bref, elle a raison : son savoir-faire et son expérience se conjuguent avec son goût des gens, tout simplement. (Bien sûr, elle aime aussi la mer, les bateaux, les équipages restreints, voire la solitude. Et la musique.)

Alors voilà, sa réflexion est arrivée à terme. Et je suis heureux qu’elle m’ait chargé de vous annoncer la conclusion à laquelle elle est parvenue : 

elle continuera à faire… tout !! 

Tout, y compris son beau métier de médecin. A mi-temps, comme cette année. Et pour sa patientèle actuellece qui signifie qu’elle ne prendra pas de nouveaux patients. 

Prochainement, elle exercera à la Maison médicale. Et ce pour le temps nécessaire – plusieurs années le cas échéant – jusqu’à ce qu’une relève sérieuse se manifeste. 

Vous étiez peut-être, comme moi, un peu inquiets. Vous vous demandiez s’il fallait anticiper son départ à la retraite, chercher un autre médecin dans une autre ville. Vous avez la réponse !

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