Pénestin et le monde

A l’approche des deux ans de penestin-infos, je vous livrerai quelques réflexions sur les perspectives de ce blog, et je compte sur vous pour vous exprimer vous aussi à ce propos.

En moyenne, 100 lecteurs se connectent chaque jour et lisent chacun 3 ou 4 articles. Chaque article est lu plusieurs centaines de fois, parfois plus de 1000. Décembre 2019 / janvier 2020, avec les débuts riches en surprises de la campagne des Municipales, est le moment où le public de penestin-infos a connu sa plus forte croissance. À ce jour, plus de 300 articles ont été publiés.

Tenir un blog est une tâche difficile. Elle procure des joies et suscite des déceptions. Il arrive qu’on se demande à quoi bon.

Je vous propose une rétrospective de certains articles, regroupés par thèmes, et qui se poursuivra les jours à venir.

Aujourd’hui, pour commencer : « Pénestin et le monde », un ensemble de textes qui rappellent que Pénestin, quoique rurale, est depuis toujours aussi un lieu où l’on se croise, où l’on passe, où l’on se rencontre, un lieu qui sourit aux audacieux et qui accueille les voyageurs, que son identité est – entre autres ! – celle d’un port.

Le prochain thème sera : « Pénestin et son histoire ». La réponse à la question « à quoi bon ? » surgira peut-être en partie dans ces rétrospectives…

–  « La géographie personnelle de Monika à Pénestin », 27 août 2018

Une Allemande vient pour la troisième fois à Pénestin au volant de sa voiture rouge. Ses lieux à elle sont la plage de Kerandré, le clocher de l’église, le Bateau Livre, la Vilaine. Sa première impression de Pénestin : « Une odeur surtout, celle de la mer. A cet endroit, elle est forte, un peu acide, un mélange de poisson, de sel, une mixture un peu animale, qui laisse son empreinte dans la mémoire. »

http://www.penestin-infos.fr/la-geographie-personnelle-de-monika-a-penestin/

–  « L’Anglaise et le continent », 14 septembre 2018

« C’est une triste histoire, ce Brexit. D’ailleurs, tous les Britanniques quand ils en parlent, donnent l’impression de vouloir s’excuser. » Bernie, née en France, touche sa retraite en Angleterre, or la livre a déjà perdu 30% de sa valeur. À La Roche Bernard et Arzal, un quart des pontons abritent des bateaux britanniques. Tous se demandent s’il pourront rester.

–  « Le maire de Taberno invité d’honneur des Mouclades », 6 octobre 2018

« Antonio Martos est depuis 7 ans maire de Taberno, la ville jumelée à Pénestin en Espagne, à proximité d’Almería, en Andalousie. » Plusieurs jeunes de Pénestin y sont allés faire des stages. Antonio, personnalité conviviale, aime aussi parler cuisine : pimiento asado, queso frito, panceta de cerdo, remojón… Et les migas de harina, miettes de farine, qui s’accordent si bien avec les sardines frites. Nous avons tellement de sujets sur lesquels échanger !

–  « Aux Mouclades, Ricardo met le feu », 7 octobre 2018

« Les accords claquent sur sa guitare. Lui-même n’est qu’un  sourire fait homme, prolongé d’une voix chaude et puissante. » Ricardo vient du Venezuela. Il nous rappelle que Pénestin est un port, une terre de voyages, certains partent, d’autres arrivent. « Et tous se racontent les uns aux autres des histoires, dans un sabir chaque fois réinventé. »

–  « Mr Paul B. Gribble, l’Américain du Maresclé », 1er juin 2019

Longtemps, la plage du Maresclé fut appelée « la plage de l’Américain ». Paul B. Gribble, qui avait fait fortune dans les cartonnages, y vécut de 1927 à 1939. Il fit appel au même architecte que son voisin et ami Jean-Émile Laboureur pour construire ce qui deviendra plus tard la colonie Dunlop, puis O.U.L. Il fut le premier à avoir l’eau courante, grâce à une sorte de pipe-line qui enjambait le ruisseau devenu l’entrée principale de la plage.

–  « Un conte danois : le maire qui avait cessé de saluer une moitié de ses administrés », 10 juillet 2019

Écrit par une habitante de Pénestin, ce conte nous parle d’un village du Nord du Danemark dont le maire a adopté d’étranges habitudes. « Si les habitants s’aventurent à lui dire sur un ton enjoué « Hej herre Borgmesteren ! », qui signifie, vous l’avez compris, « Bonjour, monsieur le Maire ! », il est capable de les renvoyer à leur vacuité en les ignorant totalement. (…) Il ne réagit pas, ne voit pas, n’entend pas, ne cille même pas. »

–  « Maresclé – Tipaza », 24 juillet 2019

Que nous dit la comparaison entre la plage du Maresclé et celle de Tipaza, en Algérie, où Albert Camus situe la scène fatidique de « L’Étranger » ? « l’Arabe a tiré son couteau qu’il m’a présenté dans le soleil. La lumière a giclé sur l’acier et c’était comme une longue lame étincelante qui m’atteignait au front. Au même instant, la sueur amassée dans mes sourcils a coulé d’un coup sur les paupières et les a recouvertes d’un voile tiède et épais. »

–  « Auld Lang Syne » (Ce n’est qu’un au revoir), 1er février 2020

Martine, une Pénestinoise d’Outre-Manche, réagit au Brexit : « Nous venons de vivre au Royaume-Uni 3 années qui vont laisser des blessures profondes, désaccords sérieux entre amis, collègues et membres d’une même famille (…) Ce sont les jeunes générations qui, espérons-le, pourront continuer à faire régner “l’entente cordiale” et faire revivre l’esprit européen ! » 

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